Trek de 3 jours au milieu des rizières de Banaue

6-7-8 novembre 2014 (pour situer vu que je suis toujours à la bourre pour écrire :))

Banaue ! (prononcez « Banawhé ») Ce nom ne vous dit peut-être rien pour certains mais pour ceux prévoyant de se rendre aux Philippines, c’est le mot qui vend du rêve parce que Banaue invoque à lui seul ces rizières en terrasse au milieu des montagnes du nord de Manille. Encore plus époustouflantes que celles que l’on peut voir à Bali, elles ne sont pas pour autant aussi accessibles, certaines se trouvant à plus de 5h de marche.

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Classées Patrimoine Mondiale de l’Unesco depuis 1995 (avec les rizières des provinces du nord : Kalinga-Apayao, Abra, Benguet et la province dite des Montagnes), les rizières d’Ifugao, plus connues sous le nom de Banaue sont souvent qualifiées comme la huitième merveille du monde. Mais on le dit aussi pour le parc national Torres del Paine au Chili…. 🙂

Contrairement à certains treks que l’on prévoit/réserve en avance, ici beaucoup de touristes arrivent sans avoir rien reservé et c’est au petit matin à l’arrivée sur Banaue que tout se met en place. Nous n’étions pas encore arrivées à notre destination, que des guides avaient déjà envahi le bus lors de l’arrêt pipi de 6h du mat, à la recherche de clients potentiels. Déjà que les bus philippins sont hyper climatisés, qu’ils ont comme un savoir-faire de programmer les pauses aux heures où tu viens juste de trouver le sommeil ; si en plus tu rajoutes à ça que dès que tu poses un pied par terre à la descente du bus, tu te fais sauter dessus par des guides à la recherche de ceux n’ayant encore rien réservé : autant vous dire que j’étais pas franchement «ouverte» et de bonne humeur de direct me prendre ça au petit matin. Bien contente de ne pas voyager seule, je laissa à Tess la lourde tâche de leur répondre 🙂

Alors prendre un guide ou non ?

Il est possible de faire le trek sans guide (nous avons rencontrés des israéliens le faisant sans guide) en demandant son chemin aux locaux qui vous indiqueront la route sans problème mais attendez vous à galérer un peu car la route du trek n’est pas bien indiquée et la route se perd lorsqu’on longe les rizières. Nous avions pris un guide, car de 1, ça ne revenait pas super cher que ça et ça permettait de faire travailler les locaux, de 2, nous espérions apprendre plus sur les coutumes et traditions des environs et de 3, nous pourrions partager notre aventure avec un local, ce qui a une toute autre valeur que de rester entre « touristes ». Site en anglais sur l’utilité d’avoir un guide à quel moment du trek. (*Au final, avec cette décision de prendre un guide, d’avoir bien rigolé avec lui et d’avoir introduit des paris au cours du trek, j’ai du gober un balut, embryon de canard – donc je suis plus trop sûr de vouloir prendre un guide la prochaine fois ;)!)

Combien de temps ?

Certains choisiront l’option d’un jour en ce rendant sur Batad (à privilégier si ça fait 2 jours qu’il pleut des cordes !) et d’autres prendront l’option plus longue : 3 jours de marche avec des stops à Cambulo pour la 1ere nuit et à Batad pour la 2ème nuit. On peut également prolonger en se rendant sur Sagada et Baguio (prévoir au moins 3/5 jours de plus histoire de pas être short sur les transports et d’apprécier au maximum). De par expérience, on revient pas souvent au même endroit et plus les rizières sont reculées, plus elles sont belles, donc autant prendre le temps de savourer.

Le trek

Histoire de partager les coûts, nous décidions de faire le trek avec un couple de français : Leslie et Nico qui se sont révélés être de très bon compagnons de route. Belle rencontre et j’avoue ça faisait du bien de se retrouver entre français. On a beau voyager sur du long terme et aimer le contact avec les locaux, des fois de partager notre vécu avec des français, ça fait beaucoup de bien. Pas besoin de chercher nos mots en anglais ou autre langue, ce qu’on ressent sort direct.

Après un petit déjeuner bien copieux, et après voir pris le temps de bien comprendre notre route et de marchander un peu le prix d’ensemble (grâce notamment à Nico), notre départ fut donné aux alentours de 10h – un peu tard, vu les 7h de marche qui nous attendaient mais ça l’aura fait au final 🙂

Jour 1 – Banaue – Pula – Cambula

Normalement, c’était en tricyle que nous devions le point de départ de notre trek mais chanceux comme on était, nous hériterons d’une jeepney 😉

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Avant même de commencer le trek, on voit vite que la population locale s’est aujourd’hui adaptée au tourisme : certaines femmes posant contre quelques pesos en tenue traditionnelle (que plus personne ne porte aujourd’hui) à certains endroits stratégiques comme le célèbre point de vue «Banaue View Point», d’où commence le trek. Simple déguisement pour gagner de l’argent facile via les touristes ? A se demander…

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DSC08563 Une divinité Ifugao ?

 

L’impact du tourisme à Banaue : Le tourisme qu’il soit bon ou non pour la préservation de certains sites dans riz travaille monde est ici à Banaue une réelle problématique, car bien que le site soit classé Patrimoine Mondial de l’UNESCO,  rien n’est fait concrètement par le gouvernement pour protéger ce site. On préfère faire des affaires via le tourisme, avec par exemple la vulgarisation du folklore local (danses traditionnelles dans des restaurants touristiques) que de mettre en place une préservation de la culture autochtone. Construction de routes, multiplicité des toits en tôle d’acier au détriment des toits de chaume (et ce malgré les aides allouées aux familles), projets restant dans les cartons par manques de fonds, poursuite de la déforestation dans la région sont entre autres de nombreux exemples. De plus n’oublions pas que toutes ces rizières en terrasse sont le travail manuel de tout un peuple : l’entretien des rizières et des terrassements, la construction des murets, la riziculture en elle-même se font tous manuellement et on fait face à une exode rurale de la jeune génération préférant aller gagner plus d’argent en ville que de travailler d’arrache-pied dans ces rizières. Alors même si la culture et l’agriculture restent deux forts piliers de l’économie philippine, la question demeure sur l’avenir de ces rizières !  Espérons qu’ils ne construiront pas d’aéroport aux alentours, comme ils sont en train de le faire à Machu Pichu.

 

Malentendu où incompréhension de notre part, nous pensions partir pour faire entre 3h et 4h de marche, au final le premier jour, on se prendra 7h de marche ! Mais heureusement on sera arrivés avant la tombée de la nuit 🙂 Il nous fallait 3/4h de marche pour arriver à Pula, puis encore 2/3h de marche jusque Cambulo. On avait du zapper cette deuxième partie à l’explication au petit-déjeuner 🙂 !

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A travers la forêt tropicale sur le chemin vers Pula

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Village de Pula avec ses maisons traditionnelles / Séchage du blé au soleil.

Vivant en quasi autarcie, les habitants de Pula ou de Cambula ne se rendent qu’une fois par semaine à Banaue, le jour du marché. Il n’y a également ni dentiste, ni docteur, ni gynécologue. Toute femme enceinte, comme c’est courant dans les villages de campagne en Asie se rendent peu avant la date due sur Banaue et y restent jusque l’accouchement.

Après Pula et la forêt tropicale, nous continuions notre marche vers Cambula à travers les rizières et peut-être que c’était aussi l’une des causes de nos «7h de marche» : on était juste émerveillés/époustouflés par la beauté des paysages ! Marchant sur le bord étroit des rizières, Billy nous avertissait de temps à autre avec un gros sourire et son air malicieux, qu’il vallait mieux tomber du côté gauche ou droit, le vide ou l’eau boueuse des rizières étant soit sur notre gauche ou sur notre droite. Mieux vaut ne pas trop avoir le vertige, car ce trek peut se révéler bien plus difficile avec le vertige…. Le bâton qu’il nous avait remis en début de trek et dont il nous avait taillé le bout nous aidera beaucoup, certains rebords des rizières étant parfois très étroits.

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Crédit photo : Leslie

On avait juste du haut de la montagne le meilleur point de vue que l’on puisse s’imaginer. On avait beau avoir vu de nombreuses photos sur Internet avant notre trek, la réalité surpassait largement notre idée. Des rizières de partout, que ce soit au fond de la vallée, sur les flancs de colline en haut comme en bas, nous étions scotchés !

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Et comme toujours lors de trek en montagne en Asie, on croise les enfants qui se tape les montées ou descentes que nous, touristes haïssons mais qu’eux parcourent en courant, rigolant, chantant. Nous croiser sur la route permettaient à ces petites filles de pratiquer leur anglais «Good afternoon !  Where are you from? What’s your name?» et comme toujours aux Philippines, les filles adorent poser devant la caméra 🙂

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Il n’y a qu’une école primaire à Cambula, ce qui veut dire que 1 : les enfants de Pula sont obligés de se taper la marche jusque Cambula aller retour chaque jour et que 2 : pour le secondaire, les enfants sont obligés de se rendre sur Banaue où ils sont soit hébergés chez des parents ou en mode internat.

1ère journée qui nous aura coupé le souffle, tant par les vues sur les rizières époustouflantes, que la difficulté au niveau du trek (montée, descente et double marches, ce dont je me rappelle encore aujourd’hui et qui me sera resté une référence pour comparer mon trek ici au Népal).

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Crédit photo : Leslie

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Logement simple mais bon accueil par le personnel de l’auberge ( Cambula Guest House) et aussi délicieux pancakes au petit-déjeuner 🙂

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Jour 2 – Cambula – Batad

Après une bonne nuit, nous prenons quelques instants dans l’école du village avant de commencer notre deuxième journée afin de leur remettre les crayons, feutres, tailles-crayons et livres en anglais que j’avais ramené d’Australie. – Ayant demandé à Billy, si nous pouvions nous arrêter dans une école sur le chemin, nous choisissions celle de Cambula, car moins accessible que celle de Batad. En effet, Cambula est à 5h de marche de Batad et Batad est désormais accessible en voiture…

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Forte émotion que de voir ces enfants dans leur école respirant la joie de vivre et n’ayant même pas la moitié du confort des écoles européennes !  Pour moi, qui m’apprêtait à me rendre au Népal afin d’enseigner dans des écoles de campagne, je suis littéralement sans voix. Ces enfants sont en plus trop mignons, j’en aurai la larme aux yeux quand ils chanteront une petite chanson de remerciement 🙂 J’aurais bien voulu prendre le temps de rester un peu plus et pourquoi pas d’aider dans l’école mais ce sera pour une prochaine fois, peut-être 🙂

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Vers 10h, on se remet en route pour affronter ces horribles doubles marches, où il faut à chaque fois se hisser, marches que j’avais juste oublier tiens ! mais fort heureusement la vue des rizières à flanc de colline me font oublier la hauteur de ces satanés hautes marches, et je prends le temps de prendre quelques photos, faisant ralentir le groupe comme d’hab 🙂

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Arrivée en hauteur de Batad après environ 3h de marche, on en prend une fois de plus plein la vue !

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Tandis que certains descendront jusqu’à la cascade Tappiyah (ça c’est un truc que j’ai jamais compris : pourquoi tout le monde est à fond sur les cascades, je préfère de loin marcher lentement et apprécier le paysage que d’être devant une cascade. puis ça m’évite de me taper toutes ces horribles marches ;)). Leslie ne se sentant pas non plus, nous papoterons un bout de temps devant une vue juste magnifique, bien contente de s’être posées pour l’admirer et ça m’aura permis d’en apprendre beaucoup sur la vie de forains, Leslie étant fille de forains 🙂

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prévoir 2h aller retour au départ de Batad pour s’y rendre et les marches sont glissantes et usées donc inclinées…

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Et à l’approche de Batad, alors que tout le monde se dépêche d’arriver à l’auberge, je décide de sortir mon Polaroid et de prendre quelques photos : un réel plaisir que de photographier les locaux et à leur remettre la photo 🙂 Dommage que je l’ai oublié durant mon trek ici au Népal car ça crée un lien unique avec ces populations des montagnes ayant peu et me remplie de bonheur en voyant leur visages inondés de joie lorsque la photo apparaît au bout d’une minute ! Et puis ça me permet aussi de faire de jolis portraits !

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Vieilles de plus de 2000 ans, les rizières de Banaue/Batad furent construites à la main par les Ifugaos, tribu autochtone vivant exclusivement dans cette région des Philippines. Pouvant atteindre jusque 15 mètres de haut, elles sont situées à une altitude allant de 700 à 1500 mètres et couvrent une superficie de 20 000/22 000 kilomètres carrés (ce qui représente la moitié de la circonférence terrestre).

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et comme c’était notre dernière soirée avant de rentrer sur Banaue, notre guide Billy se plia en 4 pour nous préparer un petit festin 🙂 du poulet local avec du riz rouge 😉

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DSC08801  Vue depuis notre auberge : plutôt pas mal non ?

Jour 3 – Batad – Bangaan – Banaue

Cette dernière journée sera assez petite niveau heure de marche mais tout aussi belle avec toujours les mêmes paysages – forêt tropicale – , même si quand même un peu moins de rizières.

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J’ai beaucoup de mal à télécharger les photos avec ma connexion Internet lente et très pourrie ici à Pokhara mais au cours du dernier jour de notre trek, nous avons découvert la particularité d’une plante rouge plantée un peu au hasard dans les rivières. En fait, il s’agit d’un moyen aux locaux de situer où se trouvent ses parcelles.

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Et en parlant de rouge : je fus un peu interloquée par les dents rouges de certains locaux à Banaue, qui donnaient l’impression que ces dents étaient vraiment crades, mais on apprendra le pourquoi du comment lors du trek : Billy nous expliquant que les locaux de la région mâchent un espèce de mélange composé de feuilles, de poudres de coquillage et de graines (un peu comme la coca en Amérique du Sud ? Pas vraiment une drogue mais une addiction pour les locaux ?). Le mélange crée une réaction chimique provoquant cette couleur rouge sang sur les dents. Tous les philippins des montagnes se font cette mixture, même les enfants (garçons) mais les dents restent rouges et c’est assez mauvais pour les dents, comme on peut le penser… Billy nous disait qu’il ne la mâchait que dans un côté de sa bouche, évitant ainsi de détruire toutes ses dents et aussi d’avoir les dents du devant rouge, ce que les touristes trouvent assez «sales».

OLYMPUS DIGITAL CAMERA  Crédit photo : Leslie

Et voilà comment on s’amuse avec rien que de la poussière. Et un petit château de sable ? sur la tête de mon petit frère ? 🙂 Remarque au Népal, c’est à peu près pareil… 🙂

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Et petite explication sur l’habitat traditionnel des Ifugaos :

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Il s’agit d’une petite maison en bois composée d’une seule pièce (servant de cuisine, pièce à manger mais également de chambre) et surtout construite sur pilotis. Le toit pyramidal est normalement en chaume et descend très bas, masquant les murs extérieurs (où est attachée l’échelle pour y monter et qui sont aussi souvent recouverts de statues de divinités ou même parfois de crânes, soit ceux de leurs ancêtres (les Ifugaos vouant un culte aux ancêtres en plus des esprits et des dieux) ou de leurs ennemies (on dit qu’ils étaient d’anciens chasseurs de tête) ou même encore de cornes de buffles. Aujourd’hui, les toits en chaume sont de plus en plus remplacés par de la tôle ondulée et l’on voit énormément de maisons construites en béton (comme à Pula). Sûrement par facilité ?

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Crédit-photo

Concernant la construction : aucune vis n’est utilisée pour soutenir les bois entre eux. Tout se fait par un système d’emboitement.  Au dessus des 4 piliers, se trouve un espèce de disque en bois, évitant ainsi aux rats de pouvoir aller plus haut.

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Le trek se finira à Bangaan, où deux tricycles nous attendront pour nous nous ramener sur Banaue où nous passerons une nuit, avant de reprendre le bus de nuit le lendemain soir pour Manille. 1h de route en tricyle sur une route en construction où nous serons même obligées de descendre du tricyle et de le pousser pour sortir d’un enlisement dans la boue. Assez tape-cul, mieux vaut avoir fait un petit tour aux «ladies» avant de prendre la route…. conseil d’amie 🙂

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et pour clore ce post, ma photo préférée 🙂 prise par Tess le 1er jour de notre trek

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Prochain article : source chaude d’Hapao et petit apport culturel avec le balut

Utile :

Comment se rendre à Banaue depuis Manille ?

Située à plus de 350 kms au nord de Manille, la solution idéale est de prendre le bus de nuit (même s’il est tout à fait possible de prendre un bus de jour (avec la compagne KMS Line par exemple -(Rizal Park in Baguio T: 09159471440)). Environ 9h de bus de jour comme de nuit pour à peu près 450 pesos aller simple (8,5€).

Avec le bus de nuit, on part de Manille vers 22h pour arriver au petit matin sur Banaue, entre 6 et 8h suivant les bouchons sur Manille ! Avec le bus de jour, c’est 8h – 15h30.

Pour le retour : bien penser à réserver son billet de bus en avance, spécialement le week-end, ils sont vite pleins ! Idéalement avant le trek. Même prix : 450 pesos.

Nous avions pris la compagnie de bus Ohayami : bonne compagnie mais n’espérez pas un confort de luxe à ce prix là: ce sont des sièges assis, avec la possibilité d’incliner le dossier (et j’espère pour vous que vous n’aurez pas des emmerdeurs vous pourrissant le voyage derrière vous – c’est du vécu, et ça nous a pourri la nuit du retour !) et ils mettent la clim à fond, comme dans la plupart des bus philippins, donc prévoyez votre polaire ou une couverture.
et comme toujours aux Philippines, les sièges sont recouverts de housse plastifiées, ce qui fait qu’on passe son temps à glisser….

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Bureau/Terminal de la compagnie de bus Ohayami Transport pour le bus de nuit Manille-Banaue
Corner J. Fajardo Street, Lacson avenue, Sampaloc (aller simple) 450 pesos

Le coût total de notre trek

8000 pesos (=2000 par personne, vu qu’on était 4) pour notre guide, Billy plus les nuits d’hébergements à Pula et Cambulo plus les transports (Banaue au point de départ du trek et Batad – Banaue)

25 pesos pour garder nos sacs durant notre trek

Environ 1800 pesos pour les repas durant le trek (à diviser par deux et notons qu’on s’est aussi fait bien plaisir avec des bières)

Donation pour l’école de Pula : 200 pesos

Massage à Batad d’1h : 700 pesos

Total d’environ 3700 pesos en ne se privant pas (bières et massages) ce qui revient à environ 70€ par personne

Ne pas oublier de prendre avec soi

-une lampe de poche
-de l’argent liquide pour payer les repas généralement jamais compris dans les formules
-des crayons, livres en anglais ou autre matériels pour les écoles locales (éviter celle de Batad car facile d’accès, si possible privilégier Pula ou Cambulo
-son duvet, car les nuits sont fraîches et il n’y a souvent qu’une couverture de disponible
-ha et pas d’eau chaude le long du trek et nous n’en avions ni eu à Banaue dans notre auberge (en face du Las Vegas restaurant)

Contact de Billy, notre guide qui se révéla être un gros blagueur, toujours souriant, encourageant, motivant et partageant de nombreux points culturels. Bref un excellent guide 🙂

numéro philippin : 09752083791

(Mise à jour en janvier 2016)

21 Commentaires

  1. Pingback: Sources chaude d’Hapao (Banaue) et découverte culinaire avec le balut, spécialité philippine | colombefreiontheroad

  2. miens

    Bonsoir ! je pars avec mon ami fin décembre 1 mois aux Philippines, nous comptons faire un trek à Banaue, Billy aurait-il un mail pour que je puisse le contacter ? merci par avance !! et merci pour ces photos et informations précieuses !

    julie

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    • avec plaisir,
      malheureusement je n’ai pas son email mais si t’arrives à le joindre via son facebook, il s’appelle « Billy Jake Domio » sur le réseau et à une photo de lui en quadruple portant des vêtements kaki et un bonnet rouge.
      Transmets lui le bonjour de Tess et Elodie si tu le vois 🙂 je sais pas si il se souviendra de nous 🙂
      bonnes vacances aux philippines alors 🙂

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  3. Dam_Voyage

    Bonjour,

    Impressionant récit de vos aventures ! Je suis sur les fesses…
    Je pars en Mars prochain aux Philippines et c’est exactement le genre de trek que je souhaiterais faire. Je vais contacter votre guide sur Facebook.
    Mon soucis : j’aurai sur moi mon groupe sac à dos de rando. J’ai vu que tu as précisé qu’il avait mis de côté ton sac pendant le séjour, ca m’intéresse donc évidemment. Sais-tu où ils sont stockés et si du monde y a accès ? J’aurai un plus petit sac à dos pour le nécessaire pendant le trek.
    De plus, les hébergements étaient réservés par le guide, ou bien les avez vous trouvés seuls dans les villes ? (Tu l’as peut être précisé dans le texte mais je suis passé à côté). J’aime beaucoup notamment la vue du 2e logement, et je souhaiterais y loger aussi si possible !

    Merci d’avance pour ton aide, je vais continuer d’admirer ton site !

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    • Bonjour,
      merci beaucoup 😉
      Billy connaît un restaurant où ses amis travaillent sur Banaue, on les avait laissé là-bas 🙂 d’autres prennent une chambre dans un hôtel la veille et y reviennent après le treck (ce que je conseille, histoire de bien se relaxer au lieu de courir vers la prochaine destination)
      Les hébergements où nous sommes restées durant les 3 jours de treck avaient été indiqués par Billy, mais il est tout à fait possible de lui dire, que l’on en préfère un autre
      bon trek 🙂

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  4. Pingback: Poon Hill Trek, Jour 5 – Annapurnas/Nepal | colombefrei on the road

  5. Valérie

    Bonjour, votre blog est très bien et m’a permis de faire un super trek avec Billy en novembre dernier. Je l’avais contacté par Facebook comme vous l’aviez conseillé, merci pour la description de la photo FB 😉 . Je lui ai parlé de votre blog et il était très heureux. Cependant, son numéro de téléphone a changé. Je l’écris ici mais peut-être pourriez-vous le mettre à jour dans votre blog car tout le monde ne va pas lire jusqu’à commentaires? Il m’a demandé s’il était possible de mettre à jour, ce qui permettrait plus de contacts pour lui.
    Son nouveau numéro est 09752083791.
    Merci d’avance pour lui.
    Bonne route dans vos futurs voyages!
    Valérie

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    • Oh merci beaucoup pour ce commentaire 🙂 ça me fait très plaisir que mon blog vous ait permit d’avoir un très beau trek en compagnie de notre Billy 🙂
      Et merci aussi pour son nouveau téléphone je le change dès à présent 🙂

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  6. Merci pour ce beau recit et tous ces tuyaux.
    Je me suis mise en rapport avec Billy vià FB , c’est ok, il sera notre guide pour le petit trek dans les rizières lors de notre passage a Banaue avant Mindoro .
    Il a l’air bien sympa!!😀😀, Et tient vraiment a faire plaisir!

    Nb …au niveau chaussures…il faut quoi….j’ai fait aussi Poon hill..meme style …??

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    • Avec plaisir 🙂
      Toujours heureuse de savoir que ça sert encore à de futurs vadrouilleurs 🙂
      Passez lui mon bonjour 🙂 il est très sympa sérieusement le meilleur guide de mes treks jusqu’à maintenant ;)!!!

      Niveau chaussures comme d’hab oui comme au Népal mais vous aurez le froid en moins…

      Il vous donnera un bâton en vois normalement bien utile quand vous êtes sur le bord des rizières pour votre équilibre

      N’oubliez pas d’amener quelques livres en anglais, des cahiers et des crayons pour les enfants des écoles ou sur la route (au lieu de donner des bonbons-pas super pour les dents) si jamais vous pouvez créer de la place dans votre sac 😉

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  7. Oups…j’ai pas fini…je voulais dire..meme style de chaussures? ou plus leger…

    Merci de vos conseils et bon sejour au Nepal si vous y etes encore!!!!

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  8. Merci pour votre réponse!😀😀
    Billy, vous attend! Il aimerait vous revoir!😀😀et me charge de vous le dire!

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  9. Aude

    Merci d avoir partagé votre expérience ! Et les infos pratiques, tres utiles!

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  10. Agathe

    Hello hello !!

    Merci pour cet article qui m’est très utile !! j’en ai pris pleins les yeux et j’ai hâte d’y aller !!
    J’avais une petite question logistique : est il possible de prendre le train de nuit après le 3eme jour de trek pour retourner sur manille ?

    soit :
    07-mai : journée libre + bus de nuit manille Banaue
    08-mai : trek + nuit à Cambulo
    09-mai : trek + nuit à Batad
    10-mai : trek + bus de nuit pour retour sur manille

    Aussi, je voyage seule, est il possible de se joindre à un petit groupe ? 4-5 personnes ?

    Merci d’avance pour votre réponse et continuez à nous faire rêver, vous m’avez conforter dans mon idée, ce voyage va être une tuerie !

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    • Salut,
      Merci pour ton commentaire 🙂
      Pour prendre part à un groupe je ne sais pas trop – peut être le jour même tu peux trouver à banaue des autres personnes ou dans le bus ? Demande à Billy notre guide par Facebook, il est super sympa, peut être il a déjà prévu un tour et il peut te rajouter au groupe?
      Pour ton programme, ça m’a l’air faisable si t’es vachement sportive, speed et que t’es short sur le temps et que t’as pas vraiment envie de prendre ton temps à banaue mais si t’aimes y aller easy peasy et juste apprécier la vie locale du coin avec notamment son marché, sa jolie vue sur les montagnes et pk pas te balader aux alentours, je resterai une nuit à banaue à ton retour de trek mais je pense que y’a moyen

      Pense juste à réserver ton retour: soit en prenant l’aller, soit quand t’arrives a banaue ( le chauffeur vous demande si vous savez la date de votre retour sur manuelle et de la réserver directement à l’arrivée au petit matin quand vous atteignez banaue)
      J’ai pris du retard sur mon blog mais un tout grand merci pour ce joli message très encourageant 🙂
      Bon trek 🙂

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  11. Bonjour nous venons de prendre nos billets pour nous rendre à Banaue pour le trek de 3 jours, les 01/02 et 03 mai 2017. Je viens également de contacter Billy via Facebook, j’attends son retour et merci pour les informations en tout cas ! 🙂 J’ai juste 2 / 3 questions,
    – Pas trop dur de démarrer le trek dès le matin ?
    – Faut il réserver les logements dans les villes ou est ce compris dans le Trek ?
    – Est-il possible de reprendre le bus de nuit à l’arrivée du 3eme jours de Trek pour retourner sur Manille ?
    – Billy parle t il français ? Car nous avons un anglais très approximatif 🙂

    Merci d’avance et pour votre retour et bonne continuation !

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    • Bonjour
      felicitations, vous allez adorer ce treck même si il n’est pas très facile niveau marches d’escaliers 🙂 mais les paysages sont à couper le souffle.
      pour répondre à vos questions:
      -non pas trop dur, on s’y fait le matin 🙂 de mémoire, il faisait juste un peu froid 🙂 mais en marchant on se réchauffe
      -non billy il s’occupe des logements 🙂
      -pour le bus du retour, je pense oui c’est possible mais un peu juste niveau timing (voyez avec billy, il saura mieux vous répondre – personnellement, nous avions voulu rester un jour de plus pour nous remettre du trek)
      -n’oubliez pas par contre de prévoir à l’avance votre retour car les bus sont vite complets et on vous demande en général de réserver votre retour à votre arrivé à Banaue… donc il serait préférable de le savoir à l’avance – même si ça reste modifiable je pense
      -euh non billy ne parle pas français mais c’est une bonne occasion de pratiquer l’anglais 🙂
      Bon trek 🙂 et le bonjour à billy de la part d’elodie 🙂 (même s’il doit pas se souvenir de moi, tellement il doit voir défiler des gens)

      J’aime

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