Brèves
Sédentaire depuis bientôt 4 mois (ça encore c’est un grand mot 🙂 vu que je vis avec genre juste le contenu de mon sac à dos), j’en profite pour faire un peu le tri dans mes photos et vous mettre à jour ce blog 🙂 car le temps passe à une allure folle et que si je donne pas régulièrement de nouvelles, j’ai peur que vous m’oubliez un petit peu hein quand même :).
Encore aujourd’hui je discutais avec un client (un écossais, que je n’avais aucun mal à comprendre vu mon habitude de décrypter les Aussies :)) sur le fait des relations à distances et il me disait que tant que le lien est fort, ça résistera toujours à la distance 🙂 Je garde donc le sourire, car pour l’heure d’aujourd’hui, je ne sais toujours pas encore quand je rentrerai… La liste des endroits que je rêve de découvrir s’agrandissant juste dangereusement, le retour définitif n’est pas encore à l’ordre du jour, et même si mon papa est assez inquiet quand à ça et qu’il ne cesse de me répéter que je «devrais commencer à appréhender mon retour dans la vie active avec ses avantages et ses problèmes», je suis honnêtement pas le moindre du monde pressée de rentrer dans cette vie active. Je ne sais pas ce que je ferais dans 4/5 ans et pour le moment j’ai pas trop envie d’y penser 🙂 Alors oui sûrement un jour je serais de nouveau à vivre dans un appartement, à avoir un boulot stable mais c’est pas encore pour demain. Pour le moment je suis en vadrouille et je tente de respirer le bon air de liberté, tant que je le peux :).
Retour en Australie
Après des dizaines de cv distribués via Internet ou en porte à porte, des essais en restaurant «fine-dining» comme ils appellent ça ici, des moments de doutes faut l’avouer si je devais repartir en ferme ou non ne trouvant rien de convenable en ville, 3 semaines en colocation dans le centre de Perth (qui m’aura coûté mes derniers deniers), j’aurais finalement décroché un job dans le nord du Western Australia et étant donné que j’avais que ça sous la main et que le marché de l’emploi pour les backpackers en Australie est pas si facile que ça, j’ai pas réfléchi à deux fois avant de dire oui et de prendre mon billet d’avion ! Car oui il faut que je le souligne aussi. L’attraction de l’Australie est telle ces dernières années que le marché de l’emploi pour les backpackers en pâtit. On est de plus en plus nombreux et l’Australie n’est plus cet Eldorado qu’il était il y a quelques années. Déjà notre visa nous impose une restriction : on ne peut travailler 6 mois pour le même employeur durant la même année, ce qui élimine déjà un certain pourcentage de boulot, beaucoup d’employeurs voulant une certaine stabilité, demandent un visa de résidence permanente ou une citoyenneté australienne. Reste à nous les petits boulots donc : dans l’hospitalité ou le fruit picking ou dans d’autres domaines suivant nos compétences. Et là c’est soit on trouve un boulot bien payé (j’entends par là minimum 21$ par heure, taxe comprise), soit c’est salaire à l’asiatique, les backpackers asiatiques pour la grande majorité ne rechignant pas à travailler pour 3$ de l’heure, si bien que désormais avoir un fruit picking bien payé relève de l’exploit. Bref voilà un peu le topo. (article retraçant la réalité du marché de l’emploi dans le fruit picking : ici)
Derby
J’arrivais donc le 1er août à Derby, après un vol Perth-Broome qui traverse littéralement la région de l’Australie Occidentale en 1h30 (plus de 2200 kms quand même entre Perth et Broome, ce qui fait une traite de 24h en voiture).
Située dans le nord du Western Australia, Derby est surtout connue ici pour son centre d’immigration, situé à 50 kms de la ville en plein désert .Plus communément appelé SERCO par les locaux ou Curtin Immigration Center par les officiels, c’est la source d’emploi la plus importante de la ville (à peu près 700 personnes ). Et rien que sur ce centre d’immigration je pourrais vous en écrire un bouquin, mais je préfère vous laisser à la lecture de ces articles en anglais pour les plus curieux d’entre vous
http://antonyloewenstein.com/2013/08/16/welcome-to-the-remote-curtin-detention-centre/
Juste en quelques mots : Serco (tenant le monopole dans la gestion des centres de détention et d’immigration ) est en fait le nom de l’entreprise privée gérant le centre de détention. Serco travaille donc pour et avec le département de l’immigration australienne, rendant opaque toute discussion sur la réalité, les deux se rejetant les responsabilités/explications en cas de problèmes. C’est aussi désormais le profit qui prime avant tout (Servo vient d’ouvrir une prison privée en Nouvelle-Zélande). Capable d’accueillir plus de 1200 immigrants, le centre d’immigration de Curtin est aujourd’hui en train de fermer, l’Australie ayant durement durci ses politiques d’immigration. Les nouveaux immigrants n’étant plus envoyé dans les centres d’immigration australiens mais en Papouasie/Nouvelle-Guinée suites aux accords passés en mai 2013 (lien en anglais + video), le centre de Curtin n’accueille désormais plus que 400 personnes, ce qui n’est plus aussi «rentable» pour envoyer des employés spécialistes tels que professeur de ESL ou autre (faut savoir que tout ceux qui y travaillent ont genre un système de rotation : 6 semaines de travail au centre et 2 semaine off. Ils gardent donc leur vie à Canberra, Adelaïde, Melbourne ou Perth)…
Dans quelques mois il sera transformé en base militaire américaine….
Mais Derby a aussi un autre visage que celui associé à son centre d’immigration. Aux portes des Gorges, des Horizontal Falls, du Buccaneer Archipelago, ou encore de la célèbre Gibb River Road (praticable qu’en saison sèche, c’est à dire durant l’été européen, les routes étant fermées car impraticables avec les pluies torrentielles et rivières en crue durant la saison des pluies (saison idéale : mai-août)), qui sont tous plus ou moins à 1 ou 2h de route, Derby est aussi la plus vielle ville des Kimberley. Fondée en 1884, du temps où il y avait des gouverneurs, Derby n’est aujourd’hui plus aussi importante et compte environ 5000 habitants, dont une grande majorité d’aborigènes.
Des restes de la deuxième guerre mondiale sont encore visibles aujourd’hui, comme la piscine «Frosty Pool» construite en 1944 par un des officiers de l’armée australienne
Même si la piscine en elle même était relativement petite, ceci du au manque de matériaux disponible durant les années de guerre, elle offrait quand même aux officiers un bon moyen de détente.
Derby et sa population aborigène
Etant dans le nord, le nombres de communautés aborigènes augmentent aussi littéralement. Il n’est pas rare ici d’être en minorité en tant que «blanc». Le long de la «Gibb River Road», on a notamment des «hips of communities» : pour les plus curieux : lien en anglais
Autour de Derby même, c’est pas loin d’une vingtaine de communautés qui sont présentes. Et même si je pourrais vous en écrire des tonnes sur le statut des aborigènes ici en Australie, je vais me contenter de faire court.
-la plupart des aborigènes que l’on croise à Derby et c’est triste à voir errent en vain aux alentours des supermarchés, souffrant du fléau de l’alcool. Beaucoup d’entre eux restent assis toute la journée devant les magasins à fumer à à boire, ou dans les parcs toujours à boire de l’alcool. Et pour éviter la violence (car supportant mal l’alcool), certaines communautés ont une politique stricte en matière d’alcools. Il est tout simplement interdit d’en introduire au sein de la communauté. Dans d’autres communautés, c’est une restriction sur la quantité et obligation de faxer un document à la police lors de l’achat d’alcools au bottle shop (sorte de SAQ australien pour mes lecteurs canadiens :)) // gros travail sur le sujet à lire pour les plus curieux ici (bien sûr comme toujours en anglais*) // et dépassant une certaine quantité d’alcool : on doit remplir ce document qui sera faxé à la police par l’employeur
Qu’ils fassent 40° dehors, tu peux être sûr de trouver des aborigènes buvant des canettes de bières au pied d’un baobab de la ville. La chaleur, ils y sont habitués et ne la craigne pas. Certains n’ont même pas peur de marcher pied nus en ville sur le sol en bitume brûlant.
Alors même si plusieurs communautés entourent Derby, ici en ville ils semblent comme perdus au milieu de ces constructions occidentales, perdus au milieu de ce mode de vie capitaliste. Et ça me désole à chaque fois de les voir se faire « bouffer » par les gros groupes pétroliers ou miniers. Combien de fois on aura eu dans notre salle de conférence au resto des groupes d’aborigènes qui ne comprenaient rien à ce qu’on leur décrivait sur des powers points et qui sortaient toutes les 5 minutes de la salle parce qu’ils en avaient marre d’être assis à écouter les balivernes de ces groupes pompes à fric ! Combien ont eu des séjours payés (à 250$ la chambre) de A à Z juste pour pouvoir à la fin avoir leur signature sur un contrat… Une réalité bien désolante à laquelle j’ai du malheureusement faire face de nombreuses fois ici à Derby.
Si je ne me trompe pas, la population de Derby est composé d’environ 50% d’aborigènes, toute la ville est donc tournée vers eux, que ce soit en affichant le drapeau aborigène à côté de l’office du tourisme, en ayant des bureaux d’aides à l’emploi, réservés pour eux…(petit topo de faits en anglais) La région et la ville essayent de mettre en place divers projets pour essayer de mieux les «insérer» dans la société, afin de les éloigner de l’alcool, leur pire ennemi. Comme par exemple une initiative de construire un potager et de planter des arbres fruitiers au sein de leur maison. Mais est ce que cela sera suffisant pour éloigner cette pauvreté et cette addiction à l’alcool et la cigarette ? Au jour d’aujourd’hui, Derby compte malheureusement déjà le triste record de taux de suicide le plus important au monde au sein de communautés indégènes : lien
A 10 minutes en voiture de Derby, à l’entrée de la Gibb River Road, est installée la communauté Mowanjum où l’alcool est tout simplement banni (afin d’éviter toute violence).
cliquer sur la photo pour zoomer
Alors que normalement on ne rentre pas dans une communauté sans avoir une autorisation, la communauté de Mowanjum a construit un centre culturel pour mieux faire connaître leur communauté et y vendre leurs œuvres d’art : lien de la communauté ou lien radio
On peut donc y rentrer librement pour visiter leur «cultural center» où les œuvres peintes par la communauté sont en vente (après perso les prix affichés pour les toiles sont juste aberrants, certaines coûtant plus de 5000$ mais ça c’est juste mon avis) et où un film nous est projetté pour mieux découvrir l’histoire des membres de la communauté Mowanjum.
Le passé peu glorieux de Derby
Et avec cette forte présence de population aborigène, faut bien se douter que l’histoire de Derby est lourde. Deux lieux sont empreints d’émotions:
-la «Old Derby Gaol» datant de 1906 :
(explication en anglais du panneau d’information à l’entrée) : Prior to the gaol’s construction in the late 1880s, prisoners were sent to gaols at Roebourne or Rottnest Island. The original two small celles were built by prisoners using corrugated iron and mud bricks, and the gaol has been altered over the years to its present state. In the late 19th century, the station was co-ordinating centre for regional mounted police units. These employed Aborginal trackers from Queensland and later local trackers to help capture Aborigines who had fallen foul of Western law. In 1894, Pigeon was conscripted as a tracker for the police. Aboriginal prisoners, usually in chain gangs, were put to hard labour in the growing town of Derby. At night they were crammed into the cells and shackled to the ringbolts attached to the floor.
Pour en savoir plus sur les conditions de vie des prisonniers de cette prison, cliquer sur la photo pour zoomer
-et le «Boab Prison Tree», devenu site protégé depuis 1972. Utilisé comme point de chute par les « police trackers » pour leur prisonniers quand ces derniers arrivaient à Derby dans les années 1890.
Le musée accessible via l’office de tourisme auquel on demande la clé suite à une donation regroupe toute une collection d’objet faisant partie de l’histoire de Derby.
Derby Flight Service Unit : Derby flight service unit duel console. About 1965-June 1989. The Flight Information Service monitored all flights in the area and was part of the radio service covering the North West coast of Western Australia. The area included Kununurra, Port Hedland, Broome, Darwin and Derby. From 1989 to present day, north of Port Hedland across to Brisbane is monitored by the Brisbane Flight service and south of that line is monitored by the Melbourne Flight service.
Police Trackers/ Black trackers : une autre facette de «l’utilisation» des aborigènes (texte descriptif de ces «pisteurs» issus du musée) : Police depended on Aboriginal track who were called «police boys» to build huts, hunt, fish, find feed and water for horses, and to track and arrest prisoners. Trackers were also interpreters, providing wital information about the whereabouts and movements of Aboriginal people. Each policeman was paid an allowance to ration and clothe his tracker. In 1949 Sergeant King was paid 4 shilling per day for tracker Jack who was paid 5 shilling per week pocket money, with two sticks of tobacco and two meals of beef stew, tea and sugar per day. Police also rationed trackers’ wives and children. Life as a tracker meant tacking part in the best and worst of policing in the Kimberley. Long horse patrols could be visits to country using a gun to hunt for goanna or kangaroo, and honing bush skills to catch dangerous men or find lost people. But they could also involve clashes to repress Aboriginal resistance, arresting groups of frightened, sick people and removing childrens from their families.
Tracker Larry Kunamarra, who died at the age of 85 on March 17,1968, is part of the history of the North West. As a boy, Larry went bush with the Narayin tribe under the Leadership of Pigeon, a police tracker who shot and killed Constable Richardson in 1894. He ran with the gang for several years until he was shot in the leg during a skirmish with the police and left behind. Nursed back to heakth he was later taken by his brother, Big Peter, another police tracker, to work at the Mt. Barnett Police Station until its close in 1913. He then went to the Derby Police Station where he became one of the finest trackers in the North. He led many expeditions into the back country. His skill, experience and bushcraft helped find many people lost in the bush as well as those wanted by the police.
In te late 1950’s, Larry worked in Perth for several years as a tracker and horse breaker before returning to Derby.
In 1953 his 50 years as a police tracker was recognised by the award of a Coronation Medal for loyal and meritorious service. In 1954 the people of Derby, as a mark of their esteem, raised money to send him to Perth to be presented to Her Majesty Queen Elizabeth II.
On his retirement in 1955, Larry lived on his pension in Derby. His last official function was to be Guest of Honour at the 1966 Derby Boab Festival.
At his funeral, attented by a police escort, there were two Members of Parliament and many prominent businessmen among the 200 people who paid tribute to a proud man who displayed the true dignity of his race.
Purée ça a l’air vraiment taré cette nouvelle politique d’asile du nouveau premier ministre australien, Kevin Rudd – renvoyer les demandeurs d’asile en Papouasie-Nouvelle Guinée, c’est complètement ridicule, non ? Faudra que je m’y intéresse de plus près…
… !
Mais c’est vrai que l’émigration vers l’Australie a l’air de plus en plus difficile, n’est-ce pas? D’ailleurs ton article sur le consul français qui devait rappeler aux 22.000 backpackers français de mieux se comporter, ne doit rien arranger
Et PUTAIN ce centre de détention pour réfugiés à CURTIN mais quelle saloperie bordel!! Détenir des gens qui présentent déjà des signes de trauma, ne pas leur prodiguer les soins nécessaires, refuser les visites et EN PLUS cette histoire de gens qui ont reçu le statut de réfugiés par le gouvernement MAIS qui doivent encore restés enfermés le temps de recevoir l’autorisation de sécurité de l’ASIO ??? Mais y’a moyen de rendre l’HUMANITE à ces gens ?? argh ça me rend dingue !!! Je ne savais PAS que tu avais ce centre pas loin de ton travail, c’est dingue! Tu avais pour clients des gens du « Serco Staff »??
J’aimeJ’aime
alors déjà c’est plus Kevin Rudd comme premier ministre mais Tony Abbott qui est très très critiqué sur sa communication : plus rien de filtre et les médias ont beaucoup de mal, car tout est censuré par le gouvernement…
et oui les procédures d’immigration se sont avec les années de plus en plus compliquées et il maintenant de plus en plus difficile de devenir australien, de demander la résidence permanente…
c’était nos clients fidèles on va dire, certains parlaient, d’autres pas, mais la consigne était de ne pas parler….
J’aimeJ’aime
ah oui ok ok C’est Tony Abbott maintenant ! Et quoi, vous n’aviez pas le droit de leur poser des questions c’est ça ? (au personnel du Serco) ???
J’aimeJ’aime
c’est plus que les ministres n’ont pas le droit de communiquer et comme les employés du Serco sont aussi tenu au secret, donc il ne sont pas censé parler de ce qui se passe à leur boulot ailleurs qu’à leur boulot ? tu vois ?
J’aimeJ’aime
J’ai bien aimé l’article d’Antony Loewenstein – D’ailleurs quand il écrit que les réfugiés connaissaient déjà bien la culture australienne et son histoire comme « the White Australia policy, Ned Kelly, multiculturalism, Australia Day, the Stolen Generations and the Kevin Rudd apology to indigenous people. One had even seen and loved the Rolf De Heer film set in Arnhem Land, 10 Canoes, while still in Colombo ». — Toi tu connais tous ces thèmes maintenant ? 🙂 ??
J’aimeJ’aime
oui après tout ce temps, je connais, je me suis documentée suite aux rencontres aussi et je suis toujours étonnée que en europe, tout ça c’est inconnu, et c’est une facette de mon aventure que j’aime : j’apprends beaucoup sur les locaux, l’histoire du pays et c’est peut être aussi une des raisons qui me fait pas envie de rester en australie, je me sens pas à l’aise avec cette histoire, avec ce mépris, ce racisme qu’on beaucoup d’australiens envers les aborigènes et surtout ce non-respect de les considérer comme des êtres humains et non comme des malades mentaux, des débiles, des bêtes.
J’aimeJ’aime
Ben si tu as un jour l’occasion, tu pourras nous expliquer qu’est-ce que ça veut dire pour les Australiens : Ned Kelly ? Australia Day ? the Stolen Generations ? et Kevin Rudd ? Je pourrais faire mes recherches mais je préfère ta vision 😉
J’aimeJ’aime
ouuulà et y’a aussi anzac day qui a une grosse connotation – d’accord ça marche je vais essayer
J’aimeJ’aime
En tout cas Curtin m’a fait pensé à Ceuta (enclave espagnole sur le territoire marocain) – les migrants qui restent enfermés là-bas parfois des années
c’est vraiment terrible http://www.jolpress.com/ceuta-prison-ciel-ouvert-pour-des-milliers-de-migrants-article-822410.html – bon j’arrête avec ça mais ça me rend dingue ! LOL
J’aimeJ’aime
ah merci pour le lien, et si le sujet t’intéresse, je te conseille de regarder les documentaires de John Pilger, un australien parti en G-B mais revenu en Australie et qui depuis critique l’hypocrisie des australiens envers la situation des aborigènes. J’avais été voir son dernier documentaire en avant première en mode cinéma plein air dans le quartier de Redfern, le quartier où il y avait eu plein de révoltes avec les aborigènes (encore un thème qu’il faudrait que je peaufine…) le documentaire s’appelle UTOPIA, c’est un peu le michael moore australien, si tu veux
J’aimeJ’aime
Oui je regarderai si je trouve un lien sur Internet, merci ! 🙂
Et pour Ceuta, il y a donc ce reportage qui vient de sortir au cinéma (donc il ne doit pas encore y avoir de liens sur Internet) « Ceuta, douce prison »
Trailer = https://www.youtube.com/watch?v=1WGy6Hb8rL0
J’aimeJ’aime
oui j’avais vu le documentaire, je me regarderais ça et toi regardes john pilger ok 🙂
J’aimeJ’aime
Et merci pour tous les autres liens hyper intéressants, effectivement l’histoire des aborigènes en Australie et leurs conditions actuelles devraient être plus connue
J’aimeJ’aime
de rien miss, j’espère pouvoir écrire un peu plus sur les aborigènes dans un article prochain
J’aimeJ’aime
Pingback: Sorry Day in Australia ou la situation complexe des Aborigènes en Australie | colombefreiontheroad