Nous n’Ă©tions pas loin de Suva la capitale alors avec d’autres « travellers », nous avons dĂ©cidĂ© d’y aller faire un tour. En manque du cĂŽtĂ© citadin ? Disons que l’excuse aura Ă©tĂ© d’accompagner un français devant s’y rendre pour rĂ©cupĂ©rer son passeport et que ça a fini en journĂ©e musĂ©e+shopping đ
Et aprĂšs une journĂ©e dans le brouha de Suva (qui me faisait lĂ sur le coup vraiment pensĂ© Ă l’Inde niveau organisation des arrĂȘts de bus) j’Ă©tais bien contente d’avoir encore 2 jours Ă profiter de la zĂ©nitude de l’hĂŽtel perdu sur la cĂŽte.
đRendez-vous sur la route (lĂ oĂč j’Ă©tais descendue du bus Ă l’aller en fait pour vous situer) pour choper un bus ou un van pour le dĂ©part donc. 5 minutes mĂȘme pas que nous attendions, que nous arrĂȘtons un mini van vide et qu’on demande s’il veut bien nous amener sur Suva, (nous Ă©tions 5). Et le voilĂ que quand on lui demande combien coĂ»te la course avec lui, qu’il nous demande combien on serait prĂȘtes Ă lui donner ? Pouah euh vu que l’hĂŽtel nous avait dit genre la course coĂ»te $10 (fidjien hein donc ce qui Ă©quivaut Ă âŹ4), je tente le tout pour le tout et balance $8 et lĂ les filles restent sans voix, bronchent pas et le mec dit « ok c’est bon » >>> comme quoi avec du culot des fois on y arrive đđȘđ
Alors non ce n’est pas l’arrĂȘt de bus oĂč il nous a laissĂ© (qui fut sensationnel niveau ambiance et organisation đ) mais un simple arrĂȘt de bus sur le chemin pour se rendre au musĂ©e
Quelques vues du parc dans lequel se trouve le musée
Et le musĂ©e franchement, il est vraiment Ă recommander pour toute personne de passage Ă Suva. On apprend tellement sur la culture fidjienne, l’histoire du pays et de ses habitants, des pratiques aujourd’hui disparues : nous finirons par y passer 2 heures (ok peut ĂȘtre j’ai ralenti le groupe tellement j’Ă©tais Ă fond par rapport Ă certaines qui commençaient Ă perdre patience đł)
- Ci-dessous, la derniĂšre rĂ©plique authentique d’un catamaran fidjien traditionnel portant le nom de « Rotu Finou » – en fidjien ces catamarans s’appellent des Waqa Drua, mais sont aussi connus sous le non de Drua ou de Waga Tabu. (Lien wiki).
Construit en 1913-1914 Ă Vuluga par des artisans de l’Ă©poque, fins connaisseurs des ocĂ©ans, ce afin de l’offrir comme « cadeau d’anniversaire » au Hon. J.B. Turner dans les annĂ©es 20, il n’entrera en possession du « Fiji Museum » qu’en 1981 (donation de la famille Turner).
C’est l’un des deux derniers originaux, l’autre se trouvant au musĂ©e maritime de la Nouvelle-ZĂ©lande. Le catamaran fut d’abord restaurĂ© par le musĂ©e avec l’aide de Kepueli Cirimaitoga of Vulaga, petit-fils de l’un des artisans bĂątisseurs d’origine Amenio Moimatagi (subventionnĂ© par des fonds du Fidji Museum, du Australian South Pacific Culures Fund, Sir Thomas Ramsay et des donations privĂ©s).
Ses dimensions : Kata (coque principale) 13.43 mĂštres ; Cama (deuxiĂšme coque) 12.18 mĂštres ; Domodomo (mĂąt) 7.92 mĂštres ; Plateforme du pont 5.50 x 3.31 mĂštre. Les rames mesurent plus de 3.6 mĂštres de long et sont faites chacune Ă partir d’un seul tronc. 3 Ă 4 hommes Ă©taient Ă chaque fois nĂ©cessaires et ce avec l’aide de corde pour maintenir le bateau lors de forts vents.
- Le « Bilibili »- le radeau avec sa cabane ou en anglais « house-raft »
Le Nakorosule-USP bilibili fut construit 3 kms au nord du village de Nakorosule, Naitasiri, sur la riviĂšre Wainimala. Les radeaux de ce genre sont utilisĂ©s pour le transport de denrĂ©es agricoles de l’intĂ©rieur des terres de l’Ăźle de Viti Levu – oĂč il n’y a pas d’accĂšs par la route – aux marchĂ©s des cĂŽtes oĂč elles sont vendues
Ces transportations sont encore aujourd’hui les principales reliant les villages des terres du centre de l’Ăźle
- Une « Tabua » (dent de baleine) est utilisĂ©e dans la tradition fidjienne lors de certaines cĂ©rĂ©monies.
Chacune des dents prĂ©sentĂ©es lors de cĂ©rĂ©monies portent un nom qui reflĂštera le type de cĂ©rĂ©monies ou une partie de la cĂ©rĂ©monie en elle-mĂȘme. On l’utilise lors de cĂ©rĂ©monies mortuaire, de mariage, pour prĂ©senter quelque chose de nouveau, pour recevoir ou dire ses adieux Ă des personnes d’un statut important, Ă l’installation d’un chef de tribu, pour la requĂȘte de quelque chose, pour une rĂ©demption, une entente et bien d’autre encore
- Une coiffe faite d’un corps de poisson
- Une salle du musee est rĂ©servĂ©e Ă l’exposition de vĂȘtements et tenues traditionnel rĂ©alisĂ©s en tapa ou Masi comme on dit aux Fidji : sublime de prendre le temps de lire les panneaux et d’imaginer tout le travail qui se trouve derriĂšre ces grandes « Ă©toffes »
Pour les plus curieux et anglophiles : voici un lien trÚs intéressant sur comment on arrive au Masi.
Retour en ville avec un taxi đ (pour traverser la ville (ce qui nous Ă©vitera de suer encore comme 15 vu l’humiditĂ© et la chaleur ambiante – quoique perso j’Ă©tais habituĂ©e avec Singapour et ça me dĂ©rangeait pas outre mesure đ) et qui nous pris genre 10 minutes pour moins d’1 $ đđ
Balade dans le marchĂ© qui IMMENSE comme jamais j’en avais vu un vaut Ă©galement largement le dĂ©tour. Les fruits et lĂ©gumes soigneusement rangĂ©es sur les Ă©toffes par terre ou sur des tables, ce qui me faisait tellement rappelĂ© l’Inde. C’est un peu ça quand on voyage aussi longtemps, on finit par avoir beaucoup de flashbacks et Ă comparer avec ce qu’on a vu dans d’autres pays. Ăa reste inĂ©vitable đđđ
Le marchĂ© est tellement immense qu’on s’y perd, a l’Ă©tage se trouve des vendeurs de kava, lĂ boissons traditionnelle du pays đ«đŻ
Avant de ressortir direction la station de bus pour reprendre le bus nous menant Ă l’hĂŽtel, impossible de ne pas s’arrĂȘter refaire des photos des bouquets juste splendides đđđ«đŻđ
Sur le parking des vendeurs de jus (d’orange?). Ayant Ă©tĂ© dĂ©jĂ malade Ă NoumĂ©a, je m’abstiendrais privilĂ©giant l’eau en bouteille đ
TrĂšs belles photos et fleurs magnifiques !
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pour ton dernier commentaire sur les fidji , toujours des commentaires percutant et des photos et de belles couleurs
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