Quand tu dis que tu vas en Nouvelle-Zélande et de surcroît dans l’île du sud, direct les gens pensent aux fjords (enfin pour ceux qui y étaient parce que sinon vous êtes comme moi et en gros vous avez appris/vous vous rappelez de l’existence des fjords en y allant.
Un fjord (à propos la nouvelle réforme de l’orthographe voudrait qu’on l’écrive fiord) « se forme lorsque le glacier ayant formé une vallée glaciaire se retire de cette vallée dont le fond est situé sous le niveau de la mer, laissant le champ libre aux eaux maritimes d’avancer à l’intérieur des terres » (Wiki*)
Déjà que je vous explique, ici les « fjords » s’appellent des « sounds », parce que oui histoire de le faire plus compliqué pour les touristes, on a gardé les noms que les colons avaient donné aux fjords 😂 
Ne sachant pas ce detail, je vous dis pas mon air d’abrutie à Greymouth quand on m’avait dit d’absolument aller voir le « Milford Sound » 😂 déjà que je captais pas bien l’accent à ce moment là, en plus je comprenais pas l’intérêt d’aller voir un « son » bref 🙂
Deux sont facilement accessibles : Milford Sound & Doubtful Sound
Me voilà donc à Te Anau, ville frontière du parc national des fjords. Sachant que dans le parc, les réglementations sont très dures niveau hébergements touristiques, les seuls qui existent sont ceux qui existaient avant la création du parc national. Te Anau de facto devient la ville stop entre Queenstown et Milford. De plus, c’est le dernier endroit où faire le plein d’essence, aucune station essence n’existant à Milford. Même les toilettes publiques sont payantes à Te Anau – vu le passage continu de bus, c’est un petit peu compréhensible. On estime à plus de 600 000 le nombre de touristes se rendant au Milford Sound, ce qui équivaut à environ 1500 touristes par jour…
Créé en 1952, le Fiordland National Parc est avec une superficie de 12 500 km2 (10% de la surface émergée de la NZ), le plus grand des 14 parcs nationaux de la Nouvelle-Zélande. Il est également inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1986
La version la plus économique et donc la plus touristique est de se rendre à Milford Sound. Petit caprice, j’ai préfèré priviligier la découverte de la region loin de la masse touristique et de découvrir le fjord de Douptful 🏞
Une seule compagnie opère l’hiver pour la visite du Doubtful Sound, le ton est déjà donné 🙂
Alors que la route (certes scénique) mène directement au fjord de Milford, pour se rendre dans le fjord de Douptful, faut le vouloir : depuis Te Anau, un bus nous emmène au lac Manapouri que nous traverserons pendant 1h. Ensuite il nous faut franchir le col Wilmot sur la seule route de Nouvelle-Zelande qui n’est pas relié au reste du réseau routier. Ce n’est qu’à plus de 2h de Te Anau (bus, bateau, bus), que nous arrivons enfin dans le fjord 
⛴Traversée du lac Manapouri au petit matin 
En 1966, le gouvernement néo-zélandais annonce un projet de construction d’une centrale hydroélectrique. Les plans originaux prévoyaient l’élévation du niveau du lac de 30 mètres entraînant la disparition des forêts alors immergées. Une pétition « Saving Manapouri » fut mise en place et signé par 10% des locaux afin de faire interdire cette immersion du lac. En 1973, on donna officiellement la garantie que le niveau du lac restera inchangé.
Ce fut le premier combat des néo-zélandais pour protéger leur environnement.
La centrale hydroélectrique de Manapouri est aujourd’hui la plus grande du pays.
🚌Passage du col Wilmot dans le brouillard, les pieds dans la neige 😍et comme toujours malgrè l’altitude et le froid ambiant une végétation tropicale🤔 – avec quand même une petite vue sur l’étendue du fjord.
⛴Quelques photos du fjord 🙂 nous ne verrons finalement que quelques pingouins au loin et des phoques et albatros au bout du fjord. 
⛴Coucher de soleil sur le chemin du retour sur le lac Manapouri 
colombefrei on the road 
encore une bonne idee , j’espere que tes pieds ont pris place dans tes chaussures!!!!! bref bonne route
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