L’éducation au Népal
L’éducation au Népal pourrait faire l’objet d’une thèse tellement le sujet est complexe mais je vais essayer de souligner les points principaux afin d’en peindre un tableau assez réal de la situation.
Le système des castes au Népal
Tout d’abord, il faut savoir que même si l’on enseigne (et je l’ai vu dans leurs livres scolaires -preuve en appui par la photo ci-dessous qui souligne les gros points de la leçon) que le système de castes au Népal n’existe plus car c’est discriminatoire…, il est bel et bien toujours présent dans la société. Certains diront castes, d’autre parleront plus de groupes ethniques mais la différence reste la même pour la place dans la société de ces personnes. Voilà un bon sommaire sur le système des castes au Népal : site
-les élèves m’ont à plusieurs fois demandé à quelle caste j’appartenais « which cast are you ma’am » et je me souviens encore aujourd’hui de leur têtes étonnées quand je leur répondais que je n’avais pas de castes. Il fallait toujours quelques minutes supplémentaires pour qu’ils oublient ce détail.
-en interrogeant par exemple Durga sur les mariages (en général, qu’ils soient arrangés ou non), Kira, (l’autre volontaire allemande) lui avait demandé si sa fille pouvait épouser n’importe qui. Elle nous répondu qu’elle préférerait vraiment que ce soit quelqu’un de la même caste.
Et en effet, comment ça se passe les mariages : même si la société change un peu (mais que dans les villes, les régions plus reculées restent très très traditionnelles), les népalais se marient toujours en respectant les castes. Mais même si les mariages intercastes sont accompagnés de primes données par le gouvernement (près de 100.000 rp (presque 900€) étaient ainsi donné par le gouvernement en 2010 pour chaque mariage dont l’une des deux personnes appartenait à une classe inférieure (fait divers en anglais), un banquier ne se mariera jamais avec une fermière par exemple (on parle toujours d’ailleurs de l’injustice des castes au Népal et en Inde, mais n’est-ce pas la même situation chez nous en Occident ?).
En général, on cherche dans le village/quartier un homme du même âge et de la même caste qui pourrait épouser sa fille lorsque celle ci atteint l’âge de 18 ans. La plupart du temps le mariage est arrangé de cette sorte : en allant voir le « prêtre » bouddhiste/hindou du village et en lui demandant qui il connaît qui pourrait avoir un fils de l’âge de sa fille.
Et encore une fois, même si l’on dénonce le mariage de jeunes filles mineurs dans les livres scolaires, cela se pratique encore beaucoup dans les zones très reculées du Népal, où une fille mineure (souvent âgée d’à peine 11/15 ans) est promise à un homme du même âge (ou plus âgé aussi ça se fait), car plus la fille est âgée, plus sa dot est importante… (article en anglais)
=Vu que l’âge moyen du mariage est de 18 ans au Népal, et que le rôle de la femme une fois mariée (qui habite désormais dans sa belle famille) consiste à préparer à manger pour toute sa belle-famille, s’occuper de la maison, des animaux (si ils en possèdent), du potager et de procréer et de s’occuper des enfants, il est courant qu’à l’âge de 20, elles aient souvent déjà 2 enfants.
-il existe encore des intouchables au Népal. Appartenant au groupe ethnique des Gaïne, ce sont les musiciens du Népal. On en croise souvent dans les rues de Katmandou : ce sont les vendeurs d’instruments de musiques mais ils parcourent les rues et n’ont pas de magasins. Pour en savoir plus, voilà un bon site en français
-suivant sa caste, il sera impossible d’emprunter de l’argent à la banque, du coup on fera généralement appel à la famille dans ces cas…
Plus les villages sont reculés, plus l’éducation est rudimentaire et optionnelle, vu qu’il faut travaillait dans les champs. Certains villages, par exemple dans les montagnes n’ont même pas d’école et les enfants doivent souvent marcher plus de 2h pour arriver à destination. De plus, les écoles les plus reculées étant très basiques (dans ce sens qu’ils n’ont pas suffisamment de classes et qu’il n’y a pas/peu de moyens), les professeurs sont très très peu nombreux car peu attirés d’enseigner avec si peu de confort.
Si en France, on a des établissements classés ZEP qui sont subventionnés par le gouvernement, ici le gouvernement étant tellement corrompu que l’aide n’arrive déjà pas en ville alors en campagne, faut même pas rêver !
Si le système scolaire népalais s’est déjà beaucoup amélioré depuis la fin de la monarchie (2008), il n’en demeure pas moins que la différence au niveau du taux d’alphabétisation entre les femmes et les hommes est encore trop importante. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 62% pour les hommes et 34% pour les femmes. Mais pourquoi une telle différence ?
Petit condensé de la condition des femmes au Népal :
La condition des femmes au Népal n’est pas franchement belle, loin de là ! Souvent mariées de force (mariage arrangé, mari inconnu avant le jour du mariage le plus souvent) avant l’âge de 18 ans, il faut savoir qu’en tant que femme népalaise, une fois que l’on se marie, on déménage de sa maison pour celle de son mari (au Népal, on habite soit chez ses parents, soit chez ses beaux parents) et l’on devient ainsi pour dire au service de sa belle-famille : leur faire à manger, s’occuper de la maison…. Bref on est la bonne à tout faire et si par malheur et c’est SOUVENT le cas, nous sommes battues, violées, séquestrées par nos maris, il nous est impossible de retourner chez nos parents, car ce n’est plus notre maison. Beaucoup d’hommes pensent encore que leur femme est à leur service et même si le divorce est possible, il est encore très très mal vu. De plus la femme n’a aucun autre lieu où habiter (n’étant plus la bienvenue chez ses parents, et parce que ce serait la honte aussi pour sa belle famille, si elle quitterait la maison de la belle famille), elle finit par endurer les coups de son mari, par se suicider ou par s’enfuir et si elle y arrive, il est courant qu’elle finisse dans un réseau de trafic d’organes ou de prostitution.
L’alcoolisme est également un fléau comme dans de nombreux autres pays mais ajouté à la pauvreté et au « rôle de l’homme » dans la société népalaise, ça ne fait pas bon ménage. Mais tout les hommes ne sont fort heureusement pas tous violent envers leurs femmes et il existe de plus en plus des réseaux qui se créent entre/pour les femmes afin de leur favoriser l’accès à l’emploi, et une prise de conscience chez les hommes des jeunes générations que non la femme n’est pas leur putching ball !
L’accès à l’emploi pour les femmes : le Népal fait face en plus d’une exode rurale à une émigration massive. Les népalais n’ont tous qu’un rêve : partir de la campagne pour la ville (Kathmandu ou Pokhara) ou encore plus : du Népal pour des pays tels que l’Australie, l’Israël, l’Allemagne, la Belgique, l’Arabie-Saoudite, le Qatar, le Canada, les États-Unis, le Japon… où l’on gagne bien mieux sa vie, et d’où l’on peut aussi envoyer une partie de ses salaires pour ses proches restés au Népal. Sachant qu’un népalais gagne environ 700€ par an, beaucoup n’hésitent pas à laisser femmes et enfants au Népal pour aller gagner plus ailleurs. La femme restée à la campagne/au Népal doit donc le plus souvent apprendre à subvenir à ses besoins et à ceux de ses enfants. Et c’est là où les associations pour femmes rentrent en jeu : elles permettent aux femmes illettrées d’apprendre à lire ou à écrire, d’apprendre un métier autre qu’agricole… Article en français
Tous les jours dans le journal Katmandou Post et encore ce n’est qu’une portion de la réalité, je lisais des cas de femmes battues ou séquestrées qui même avec une dénonciation des voisins sur le mari retournaient vivre chez leur belle-famille car c’était la seule maison qu’elles avaient, leur étant impossible de retourner chez leurs propres parents. Et c’est toute religion confondues : bouddhiste, hindou ou musulmane ! Un article à lire qui relate l’enfer d’une femme népalaise marié de force avant ses 18 ans: site national geographic
Si la femme habite en campagne (8 népalais sur 10 habite en campagne), alors du fait qu’elle doit aider aux champs, qu’elle est souvent mariée alors qu’elle est encore mineure, qu’elle doit s’occuper de sa belle famille, que l’école coûte souvent trop cher pour les fermiers, alors il est courant qu’elle abandonne sa scolarité avant ses 15 ans…
Si la femme à ses règles, elle ne peut tout simplement pas loger dans la maison, car bien sûr le sang est impur ! En ville, même si elle dort dans la maison, elle devra changer à chaque fois les draps et tout laver (je rappelle que euh y’a pas de machine à laver vu les nombreuses coupures d’électricité pouvant atteindre 15h par jour et l’absence d’eau courante (on trouve soit une pompe à eau au bord des routes ou un puit)).
Plus le village est reculé, plus aussi la femme sera réduite au rang d’une mécréante, allant jusqu’à devoir dormir dans un grenier à blé les jours de sa menstruation.
= verso d’un cahier d’un écolier…
Quelques dates clés sur l’éducation au Népal :
-1853 : la dynastie Rana crée la première école « publique » qui reste néanmoins réservée aux castes les plus élevées et où l’enseignement se pratique en langue anglaise. La famille Rana voyant dans un système public d’enseignement une menace éventuelle de se voir destituer le pouvoir, ce ne sera qu’à la fin de la dynastie, en 1951 que l’enseignement pour « tous » devint plus accessible.
-1951 : chute de la dynastie Rana et inscription du droit à l’éducation pour tous dans la constitution
-1959 : création de la première université népalaise : l’Université Tribhuvan à Kathmandu
-1975 : l’école devient obligatoire et gratuite pour tous les enfants de 6 à 11 ans
Les différentes types d’écoles
On peut soit se rendre dans une école publique, soit dans une école privée ou encore suivre un enseignement dans un monastère (courant chez les tibétains). L’enseignement bouddhiste suivit dans un monastère ne fournira par contre pas d’examen de fin d’études, mais reste ouverte à toutes classes sociales. Il existe également des internats – Boarding Schools
Il faut par contre savoir que l’école publique au Népal a une très mauvaise réputation en terme de qualité d’enseignement et que s’ils en ont les moyens, les népalais préfèrent envoyer leurs enfants dans des écoles privées. Le redoublement étant tellement courant, qu’il faut parfois plus de 10 ans pour finir l’école primaire dans une école publique. (Il n’est pas rare de voir des enfants beaucoup plus âgés dans des classes de bas niveaux…). L’argument premier est l’enseignement de l’anglais – pratiqué dès les plus petites classes dans les écoles privées et dans lesquelles dès la classe de niveau 1, tous les cours à l’exception du cours de népalais sont enseignés en langue anglaise.
L’école publique est gratuite de la 1ère à la 5ème année (ce qui équivaut à l’école primaire / 6-10 ans) mais reste sous-financée par le gouvernement. (Ironie de la situation, ce dernier va jusque subventionné certaines écoles privées….). Déjà qu’il n’y a pas de système de sécurité sociale, des allocations de type d’études ou autres sont bien entendues inexistantes. Que ce soit pour les écoles publiques ou privées, les frais de scolarités (y compris les frais de chaque examen passé) et des fournitures scolaires (y compris l’achat de l’uniforme scolaire) sont assumés par les parents, qui doivent aussi assumer les travaux domestiques et des champs que les enfants ne réalisent pas. Ce sont les deux principales raisons du faible taux de scolarisation dans les zones rurales.
Les établissements scolaires privés sont situées la plupart dans les zones urbaines et dépassent donc largement ceux publics. Le coût peut varier de 2000 roupies à 50 000 roupies par an pour le niveau secondaire en écoles privées. Si ils n’en ont pas assez les moyens, les parents préféreront envoyer les garçons plutôt que leurs filles…
Le cycle scolaire népalais en comparaison au système français
- Maternelle
Le Kinder Garden népalais correspond à la petite section de maternelle
Le Lower Kinder Garden (LKG) correspond à la moyenne section de maternelle.
Le Upper Kinder Garden (UKG) correspond à la grande section de maternelle
Dans toutes les écoles, les petits de la maternelle étudient et mangeant par terre. Seul les enfants du Kindergarden ne sont pas obligés de porter l’uniforme
- École primaire
La Primary School (Grade 1 → Grade 5) (6 à 10 ans) correspond à l’école primaire. Équivalent du CP au CM2.
Niveau obligatoire pour tous et c’est aussi le seul niveau qui est gratuit dans le régime public.
- Collège
La Lower Secondary School (Grade 6 → Grade 8) (11 à 13 ans) correspond à la moitié de notre collège. Équivalent de la 6ème à la 4ème.
La Secondary School (Grade 9 → 10) (14 et 15 ans) correspond à la fin du collège. Équivalent de la 3ème et de la 2nde.
L’examen à la fin de la 10ème année, le School Leaving Certificate (SLC) donne accès à l’enseignement supérieur. C’est l’équivalent de notre baccalauréat.
- Lycée/Enseignement supérieur
Le SLC+2 correspond aux classes 11 et 12 (16 et 17 ans) – Équivalent de la 1ère et de la Terminale.
Un diplôme est de nouveau obtenu à la fin du Grade 12 mais comme il n’est pas délivré par l’État, il reste sans grande valeur.
Le Bachelor/Indergraduate se fait en 3 ans après le SLC+2.
Le Master qui se fait en 3 ans après le Bachelor/Indergraduate
Comme il n’est reconnu que sur le territoire népalais, de nombreux étudiants essayent d’aller à l’université à l’étranger pour que leur diplôme ait plus de valeur. S’ils ont peu de moyens, ils choisiront l’Inde sinon des pays anglophones comme le Royaume-Uni, les États-Unis ou encore l’Australie. Passer un diplôme universitaire à l’étranger est également un moyen pour eux d’y rester par après.
Uniformiser le système sur un modèle international ?
Le gouvernement népalais prévoit une réforme pour modifier le système scolaire népalais et le rapprocher du système britannique (mais vu l’allure qu’ils mettent pour faire leur constitution, ça verra sûrement pas le jour cette année). L’idée serait la suivante : Basic Education du Grade 1 à 8, Secondary Level du Grade 9 à 12 avec l’obtention du SLC à la fin du Grade 12 au lieu du Grade 10.
La journée type dans une école népalaise
L’école commence à 10h (j’adore !!!!) et finit à 16h. Ils ont une pause de 5/10 minutes le matin et une de 30 minutes pour leur pause déjeuner. Suivant les écoles, il peut aussi y avoir une pause de 5/10 minutes dans l’après-midi mais alors la pause déjeuner est raccourci.
Chaque journée débute par un rituel pour les professeurs : ils remplissent leur marqueur pour le tableau blanc d’encre dans le bureau du directeur. Oubliez les projecteurs, ordinateurs ou autres matériels techniques, tout se fait via les livres de cours. Si l’école en a les moyens, il y a peut être la possibilité d’avoir des cartes du monde ou de certains pays.
J’avais essayé de prendre une heure avec une classe pour faire de la pratique sur ordinateur (comment utiliser word par exemple) mais ce fut tout simplement impossible pour deux raisons :
-primo il faut avoir le créneau où il n’y a pas de coupures d’électricité. Et là, y’a plutôt que la chance qui joue pour eux.
-deuxio, lorsque nous avions tenté d’allumer les 3 ordis présent dans le bureau du directeur (école située dans la banlieue de Raniban), j’ai cru qu’ils allaient prendre feu, tellement la poussière accumulée dans les unités centrales diffusait une odeur de brulé.
En général, la journée se compose de 2 cours, d’une pause, de 2 cours, de la pause déjeuner, de 2 cours, d’une pause et d’un dernier cours.
Il n’y a pas de système de cantine. Soit l’étudiant apporte son lunch, soit il paye en arrivant le matin. Chaque jour, une didi (surnom pour toute femme plus âgée que nous) prépare et cuisine le repas – spécialités népalaises bien sûr :).
Dans mon école de Kathmandu, j’avais le droit soit à des momos (végétarien ou avec de la viande de buffalo, les népalais ne mangeant pas de vaches), soit à des chapatis avec du daal (les lentilles). Autant vous dire que j’adorais manger à l’école 😉 un vrai régal
Les enfants pouvaient manger de tout et n’importe quoi : allant du simple chapati, popcorn, mélange de légumes au curry aux simples biscuits.
Au Népal, la semaine commençant le Dimanche, la semaine scolaire dure du Dimanche matin au Vendredi soir. Ils n’ont qu’un jour de repos par semaine.
Les vacances ne sont pas imposées par le gouvernement mais la plupart des écoles ferment durant les fêtes. C’est aux écoles de décider de leurs vacances. La seule demande du gouvernement est que 220 jours d’école soient enseignés. (Reste une fois les 220 jours, 20 semaines ce qui équivaut à 5 mois…). C’est au professeur de changer de classe.
Les matières enseignées sont les suivantes : le népalais, l’anglais, les maths, les sciences (comprenant dans le même cours physique, chimie et biologie), l’histoire et géographie, l’éducation civique, hygiène et santé et sport. S’ajoute à partir du Grade 6 (6ème) un cours de population et environnement et 2 options supplémentaires à partir du Grade 9 (3ème) parmi : comptabilité, maths optionnelles, géographie, histoire (du monde), Home science ou culture générale.
cliquer sur la photo pour agrandir : il s’agissait de l’emploi du temps de la deuxième école où j’ai été (sud du népal à Bharatpur)
Conduite au sein de l’école
-l’uniforme est obligatoire pour toutes les écoles. Les écoles publiques ont une tenue bleue claire et les écoles privées ont leur propre uniforme (à noter les infirmière ont toutes un uniforme de couleur violette au Népal). Une fois par semaine, ils viennent avec leur tenue de sport : également la même tenue pour tous. Ceci évitant la discrimination entre riches et pauvres.
-en arrivant, TOUS les matins, ils doivent faire leur quart d’heure de gym (qui consiste généralement à bouger les bras devant, sur les côtés…) et chanter l’hymne de l’école et du Népal. En général ça dure 20 minutes ou un peu plus. Et vaut mieux se tenir au carreau pendant ce temps là, car gare aux oreilles. C’est aussi l’occasion d’inspecter la tenue des écoliers qui sont censés prendre soin de leurs uniformes et aussi mais pas tout les jours (peut-être 2 fois) d’inspecteur leurs mains si elles sont bien propres. Vous serez étonnés du nombre d’écoliers arrivant à l’école avec les mains crades…
et pour quitter les rangs et aller en classe, c’est à la queleuleu, les mains derrière le dos.
-durant un cours, ils ont l’autorisation de boire mais ils doivent selon les niveaux demandé l’autorisation au professeur
je m’éclatais en leur répondant non, ce qui les surprenait/choquait totalement avant qu’ils comprennent que je rigolais 😉
-s’ils veulent aller aux toilettes, pareil : ils doivent demander l’autorisation au professeur
-et à CHAQUE fois qu’ils rerentrent dans la classe, ils doivent redemander l’autorisation au professeur de pouvoir rerentrer dans la classe.
-les maternelles finissent normalement plus tôt et attendent (c’était le cas dans la première école où j’étais mais non dans la deuxième) en rang leur parents. Un des professeurs appelant par le nom l’écolier, dont les parents attendant derrière le portail.
Car les parents ne rentrent en général pas dans l’école – que si il y a un problème et qu’ils doivent en parler avec le directeur.
bravo pour ton article. Je pense vraiment que tu devrais faire un livre car tu fais de beaux commentaires
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Merci 🙂
On vient de passer notre pire nuit. On s’est fait bouffées par les moustiques mais là c’est du lourd ! Bref pas super reposées 😦
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Oh oui un livre sur tes incroyables expériences Elodie serait vite un best-seller ! For sure !! En plus j’en reviens pas de tes photos de plus en plus incroyables (les petits écoliers népalais sont too cute!!) !! J’essaie de me rattraper ce soir sur tes dernières aventures 😉 !! (Sorry pour le retard – toujours aussi happée de mon côté par le boulot où c’est de plus en plus la galère ;/)
Comment s’est passé ton séjour dans le monastère tibétain ? Tu es maintenant dans le Sud de l’Inde ?? 🙂 ?? Courage avec les moustiques ma poulette !!! On pense fort (comme toujours) à toi !!! Plein de douces pensées belges vers toi 😉 Bisous !!
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Merci Zaffi 😉
et pas de souci dit 😉 je suis toujours heureuse de lire tes commentaires, tu es bien la seule à m’en laisser autant mais ma tante me dit toujours qu’elle rigole toujours en te lisant 😉 donc encore un grand merci d’écrire à chaque fois. Les distances me paraissent moins longues !
Photos non trafiquées Zaffi…
oui dans le sud de l’inde pour le moment, plus exactement aujourd’hui à Monroe Island dans le Kerala. Et moi aussi toujours à la bourre – pas même fini d’écrire sur le Népal.
gros bisous
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Super blog Elo 🙂 Tes articles sont vraiment intéressants !
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Pingback: 1ère expérience workaway au Népal 2/2 – Au sein de l’école | colombefrei on the road
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Bonjour,
je suis moi-même étudiant Népalais en France. Votre article est superbement articulé et il est plus que vérace. Félicitations et continuez a partager vos expériences !
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