Les embouteillages de Manille

Écrit sur le moment – publié 2 mois après

Après 4 jours dans les montagnes, nous sommes de retour sur Manille. Arrivées à 4h du mat, on avait géré la veille pour réserver une chambre non pour la nuit mais pour la journée histoire de pas zoner à l’aéroport avant notre vol pour cebu (île dans le sud et deuxième plus grand aéroport des philippines).

Il est presque 5h du mat quand on embarque dans un taxi, qui nous attendait devant le terminal du bus et la ville est déjà éveillée. Le trafic n’en est pas encore à son extrême mais ça commence. 5h du mat et on penserait que c’est du 9h en France.

Il est cinq heures et demi du matin. On tente de trouver un taxi pour nous amener à un quartier plus au sud qui selon Google maps serait situé à 18 minutes en voiture mais bon il est déjà six heures et demi, ça fait presqu’une heure qu’on est dans le taxi et on roule au pas ! C’est un truc de fou ! Notre chauffeur (nous avons pris un taxi car on est avec nos gros sacs) nous demande si on veut prendre la voie express/l’autoroute mais qui coûterait un peu plus cher (35/80 pesos suivant l’autoroute enfin c’est ce qu’on a compris). On se dit que vu qu’on roule au pas et qu’on a même pas fait 1km depuis 1h, ça vaut le coup d’essayer, mais euh les bouchons ont empiété sur l’autoroute et on est au point arrêt encore une fois, seulement là on est sur l’autoroute.
On le prend à la rigolade parce que nous nous sommes ici que pour la soirée mais on arrive à comprendre pourquoi le premier taxi que nous avions arrêté avait dit non quand on lui avait demande de nous amener de l’autre côté de la ville à l’heure de pointe !

L’autoroute de Manille : la seule différence c’est qu’autour de nous on a pas les tricycles, piétons et vendeurs ambulants. La ville paraît moins pauvre aussi d’un coup parce qu’étant arrêté en pleine ville, on observe ce qui se trouve autour de nous et on découvre avec effroi, tristesse ces philippins dormant à même le trottoir, ces enfants mendiants. Certains dorment même sur le terre plein central !

Toujours sur l’autoroute : à ma droite un jeepney plein à craquer avec à l’arrière plus de 4 personnes s’accrochant tant qu’ils peuvent au jeepney depuis l’extérieur car oui imaginez vous le jeepney avec ces philippins accrochés comme le font les éboueurs sur leur camion !

Ici tout marche au klaxon : encore une différence de rouler en ville ou via l’autoroute où l’on attend presque aucun klaxon. On apprend vite à vivre avec le bruit à Manille : entre les klaxons musicaux des jeepneys, des marchants de glaces ameutant le client avec leurs cloches, des appels des vendeurs ambulants déambulant de tous les côtés pour vendre de tout (euh on est sur la route je rappelle hein : donc imaginez vous les voitures avançant au pas avec les petites variolés se freinant un passage autour des voitures pour vendre leur produits à travers les vitres des voitures !), des piétons à gauche, à droite, devant, derrière.

On dit qu’il faut être fou pour oser conduire à Rome mais j’en viens à penser que ce doit être un vrai cauchemar à Manille.

Vu qu’on a appris pas mal de choses sur les taxis de Manille grâce à deux expats y habitant depuis 3/4 ans, je profite de ce post pour les partager

-demander TOUJOURS le compteur. En marchandant le prix de la course, vous vous faites toujours avoir.
-si le conducteur le refuse, vous êtes de votre plein droit de descendre du véhicule et d’en trouver un autre
-si vous êtes seul dans le taxi, passez un appel bidon afin de passer le message que quelqu’un vous attend au lieu final de la course ! Une amie de tes si s’est faire agressée et depuis elle fait toujours style « je devrais être la dans 10 minutes »

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