Wwoofing n°8 à Glass House Mountains (Queensland) : sous le charme des perroquets

Après notre petite semaine chez Carole et Tony en plein « mango world », qui au final nous aura plus donné un sentiment de « vacances » que de wwoofing vu que l’on ne travaillait que 4h par jour, et que la plupart du temps on se reposait en se délectant de mangues et en prenant une bonne dose de soleil, nous partions pour notre deuxième wwoofing, cette fois-ci à Glass House Mountain, juste à 30 kms de Yandina, dans un refuge pour perroquets !

Prévu pour 3 semaines, il sera finalement écourté à une 1 semaine, une place de prof de FLE (Français Langue Etrangère) m’appelant à Sydney. (pour vous resituer, vu que j’écris avec des mois de retard, je suis arrivée dans ce refuge de perroquet le 10 janvier 🙂 je sais je sais j’écris avec des mois de retard mais tant que je suis en Australie, j’ai pas l’impression que c’est encore trop tard  donc je continue ce blog en mode tortue :))

Donc, je dirais qu’en fin de compte, même si c’était une petite semaine, elle m’aura peut-être plus marquée sur certains points que d’autres wwoofings qui étaient plus long. Rien qu’en essayant d’écrire mon post sur mon expérience là-bas, je me revois au milieu de tous ces perroquets et surtout mes oreilles se rappellent la cacophonie non stop régnant sur les lieux. Le seul moment où l’on pouvait souffler était la nuit, quand tous les perroquets dormaient ! C’est là où tu te dis que en fait c’est bien que tu restes pas 3 semaines 🙂

  

Noms des espèces : Eclectus female                                           African Greys

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

      

Noms des espèces : Eclectus male                               White Cockatoo                                     Parakeets

 

Les deux premiers jours étaient juste horribles à cause du volume des cris des perroquets, mais on a finit par s’y habituer, surtout quand certains perroquets chantaient pour nous ou nous disaient bonjour 😉 T’arrives le matin et t’en avais un qui nous disait « Good Morning » 🙂 un pure bonheur ! 🙂

Net changement au niveau des heures de travail par contre car l’on passait de 4h de travail à environ 6h, voir un peu plus, vu qu’il n’y avait rien d’autres à faire et le tout non pas dans la campagne en essayant de guetter le moindre bruit ou d’observer un oiseau dans un arbre mais sous une cacophonie non stop entouré d’une centaine d’oiseaux. Par contre quel bonheur, que de nettoyer une cage avec un petite perruche sur l’épaule te chantant des petits airs 🙂 !!!

 

Nom de cette espèce : Cockatiel ou Perruche Calopsitte en français

A chaque fois que je nettoyais sa cage, elle venait sur mon épaule et me chantait son air favori, comme si elle était en manque d’humains. Étant là juste le temps que ses propriétaire reviennent de vacances, cette perruche était très certainement l’une des plus apprivoisées.

On passait le matin à nettoyer les cages et les sols, à leur donner des fruits de la passion frais et à remplacer les graines et l’eau dans les cages, ce qui nous prenait environ 2 heures, chaque wwoofer ayant une allée et des directives !

Nous étions alors 4 wwoofers : Aidan d’Écosse, Bernie de Taïwan, Emilie de Belgique and me 🙂

*n’hésitez pas à cliquer sur l’image pour voir en détail nos directives 🙂

  

*ouep aucune place pour les propriétaires Dail et Marc car tout le frigo ou presque est occupé par les bols des perroquets

** même pas besoin de changer certaines mangeoires, certains venaient direct picorer dans nos seaux 🙂

*notre espace de préparation où l’on préparait nos chariots avec nos graines, où l’on découpait les fruits de la passion frais (miam 😉 c’est qu’ils étaient bien chéris ces perroquets :)!) ainsi que quelques feuilles de salades pour certaines espèces.

 

  

*certains moineaux étant dans une autre grande cage recevaient des petits vers, heureusement pour moi, c’était Emilie qui avait le plaisir d’aller chercher les vers dans le petit bocal 😦

 

 

*histoire de récupérer les graines qui n’avaient pas été mangé par les perroquets de celles mangées, la technique était d’utiliser cette boite faite maison. Les graines encore bonnes à manger (les plus lourdes) était envoyées dans le seau, tandis que les plus légères (donc les coquilles et les restes) étaient aspirées dans le fond de la boîte.

**en plus de nettoyer les cages, on passait quasi au karsher tous les sols, de façon à éviter les fourmis d’envahir les cages, de maintenir le refuge dans un état propre et aussi parce que le refuge est ouvert au public et que 2/3 fois par semaines, Dail présente un show.

 

Après une courte pause le midi, où l’on en profitait en général pour se cuisiner un petit truc dans notre petit cabanon bien vétuste….

… on continuait l’après-midi à s’occuper des volatiles, à notamment remplacer les graines des perroquets, nettoyer leurs bols de fruits frais, remplacer leurs eaux, couper les fruits pour la semaine…

 

Aidan et Emilie en mode cuisine

   

carottes, betteraves, pommes, oranges et à force d’écrire avec des mois de retard, je me souviens plus du reste 🙂

 

… et enfin alors on pouvait profiter :). Pendant que certains d’entre nous allait dans la « flight free », qui était la grande cage avec beaucoup de perruches et d’inséparables (Aidan)…

  

 

  

…d’autres comme Emilie dorlotait un bébé perroquet nommé Angel

 

 

*Premier bain d’Angel avec séchage au sèche-cheveux 🙂

Parce qu’une part de leurs revenus provient de la vente de perroquets, Dail et Marc font un élevage des perroquets Eclectus et Parrakeets (environ $600 chacun) et afin de les habituer aux humains, Dale les nourrit à la main, soit à l’aide d’une seringue, soit d’une cuillère, dépendant de l’âge des petits.

Si vous voulez en lire un peu plus sur le nourrissage à la main des bébés perroquets, ce site en français est bien fait.

   un couple de perroquets Eclectus (les femelles sont rouges et les mâles verts)

  

Petit moment du matin où l’on prenait plaisir à regarder nos perroquets prendre leurs bains 😉

Et alors que certains me chantaient des petites chansons, d’autres venaient me nourrir entre les dents 😉 j’avoue que la première fois c’était un peu étrange, j’ai compris que la deuxième fois, pourquoi il venait toujours pincer mes lèvres après avoir été mangé 🙂

  

 

Et pour vous donner une petite idée de la vie des propriétaires Dail et Marc, voici leur intérieur ! Tout est arrangé en fonction des perroquets, ils ne libèrent pas tout ceux qui sont dehors mais ceux à l’intérieur ont le droit de voler tranquillement dans toute la maison (qui est en fait juste constituer de deux pièces : le salon avec la télé et la cuisine/bureau).

 

 

Certains étant un peu stressés ou déprimés, ils se déplumaient le cou avec leur bec. Un peu reboutant les premières fois où on les voit comme ça, mais on finit par s’y habituer.

toute la compagnie répondait présente pour les repas 🙂

  
certains venaient même manger avec nous ou avaient leur petites part du dîner 🙂 et comme à des enfants, Dail leur faisait la lecture (avec des livres de bébés) et les plus bavards 😉 s’amusaient à imiter les cris des animaux, ce qui était assez marrant parce que quand Dail leur disait par exemple un nom d’un animal le lendemain, ils savaient nous ressortir le cri.

  Bernie avec un des perroquets de la maison

: the photo trop chou : le mâle venait donnait à manger à la femelle qui venait d’avoir un petit 🙂 et ce perroquet là « little bubba », le mâle en question, quel numéro ! On en aura eu des fous rires avec lui 🙂 je vous le cite

« good morning » / « good night » / « fuck off » / « it’s boring » et d’autres 🙂

Quelques dernières photos avec pour certains le nom des espèces en dessous des photos :

   

Parakeets                                                       Palm Cockatoo (male)                      un des love birds (ou inséparable en fr)

ou black cockatoo

  

  

Major Mitchell’s Cockatoo (pink and white)

 

  deux aras recueillis par le refuge

 

Winston, un des perroquets résidents qui était trop adorable 🙂 je pouvais le prendre sur mon épaule et il ne bronchait pas, ni me mordait mais le best, quand il avait envie de faire ses petits besoins, il avait une petite technique : des petits pas de danse sur l’épaule et je comprenais direct que je devais le remettre dans sa cage pour 2 minutes 🙂

 

Bref une belle aventure qui malgré le peu d’échange avec les hosts Dail et Marc dont la vie ne tourne qu’autour des perroquets, aura été une belle expérience australienne 🙂

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