L’ascension du Volcan Kawah Ijen sur l’île de Java

A peine arrivées au Bagus Homestay de Pemuteran, nous essayions de négocier un prix pour nous rendre sur le Kawah Ijen et là deux possibilitès :

-soit nous partions à 23h (faut savoir qu’on était juste arrivées à Pemuteran et qu’il devait être environ 17/18h quand on nous proposait ça) et que partant à cette heure là, nous pourrions voir le «blue fire» et le «sunrise»! Sunrise c’était compréhensible mais quand on nous balance le blue fire au téléphone dans un accent un peu «terroir», on se regardait juste en se demandant ce que c’était ce «blue fire».
-soit nous partions à 4h du matin pour faire l’ascension au lever du jour mais là nous manquions le lever du soleil.

En 5 minutes (étant donné qu’on avait le mec au téléphone), notre choix était fait : nous partions le soir même !!! A peine le temps de recharger les batteries des caméras, de faire un petit plongeon dans la piscine de l’hôtel, de manger un petit bout dans un des Warung à côté de l’hôtel recommandé par un autre client et nous étions prêtes à affronter notre nuit blanche sur un des plus beaux volcans au monde.

Tout commença aux alentours de 23h quand notre guide, un ami de Bagus vint nous chercher en mini-van. Un mini-van rien que pour nous deux au final, ça tombe plutôt bien on aura de la place pour dormir un peu avant d’arriver au ferry.
Arrivées à Gilimanuk, nous laissions le mini-van pour prendre le ferry. Juste pour vous situer, il était plus de minuit, noir complet, nous changions d’île pour nous rendre sur Java à majorité musulmane et à cet heure là vous l’aurez compris, y’avait pas vraiment de femmes «seules, de surcroît non voilées à bord du ferry. Nous étions les deux seules blanches à bord, et nous sentions tout les regards dirigés vers nous car bien évidemment tous les mecs étaient assis derrière nous !. Euh on s’est quand même demandé ce qu’on foutait là j’avoue 🙂 mais au final on a bien survécu à l’étape ferry local – Ha on voulait du local, on était servies 🙂 Odeur nauséabonde à en vomir dehors, et karaoké en indonésien à fond à l’intérieur 🙂

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Une fois sur Java, nous avions désormais un 4×4, fortement recommandé pour arriver au pied du volcan, les routes étant un peu en piteuse état.

Arrivés au pied du Kawah Ijen vers 1h du matin, nous commencions notre grimpette en pleine nuit avec l’aide de 2 torches pour 3 et emmitouflés dans une tenue digne de yéti à la plage (je m’explique 🙂 quasi rien donc vu qu’on venait d’Australie et qu’on avait pas mais pas du tout prévu de tenue «hivernale» donc au final petit pull et petite veste :))
Première rando de nuit donc pour nous et bon euh quand même un bon dénivelé que fort heureusement nous ne verrions pas vu qu’il faisait nuit 🙂 mais qu’on a bien bien senti. On se contentait de marcher motivé par notre guide, pour arriver à temps avant le lever du soleil afin de voir leur fameux «blue fire». Finalement arrivés en avance mais pas trop quand même car nous n’aurions pas le temps de descendre dans le cratère et de revenir sur le sommet à temps pour observer le lever de soleil, nous nous calions devant un petit feu à mi chemin entre le cratère et le sommet histoire de se réchauffer car croyez moi il faisait bien bien froid, genre limite le froid que j’avais vécu en Tasmanie quand je sortais ma couverture de survie sous ma tente 🙂 sauf que là on était pas équipées pour ce froid…

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Et plus le temps passait, plus les couleurs commençait à apparaître. Le feu changeait doucement d’une couleur bleue à blanche laissant apparaître une fumée dont on ne sentait auparavant que l’odeur (une sorte d’odeur d’oeuf pourri bien pourri et qui tellement brûle dans la gorge, que certains porte un masque – enfin que les touristes, les porteurs travaillant sans masques bien évidemment). Selon notre guide, nous avions ce jour là/cette nuit là 🙂 plutôt de la chance car en l’absence de vent, nous avons évité d’avoir trop de fumée de souffre en pleine face lors de notre montée 🙂

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Et après avoir bien souffert durant notre grimpette, notre récompense était enfin là devant nous : un lever de soleil des plus magnifiques tout simplement : du violet à l’orange en passant par le rouge ! Des couleurs chaudes remplissant le ciel : jaune, orange, rouge sur un fond bleu, juste digne d’une peinture à l’huile tellement cette réunion de couleur était juste éblouissante.

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Et plus le soleil se levait, plus la nature commençait se révéler devant nous. Tout ce décor changea du noir au tons marron et vert pour nous donner des paysages absolument sublimes, libre de toute civilisation avec juste des forêts, des fougères devant nous…. D’un côté cette forêt digne de Jurassic Parc et de l’autre ce cratère avec au fond ce lac d’une eau turquoise comme on avait encore vu…

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Une petite envie de se baigner ? Peut être pas quand on sait que le lac présent au fond du cratère est juste le plus acide du monde !  d’où sa couleur bleu turquoise. La couleur bleu turquoise/vert est aussi la raison du nom du volcan : Kawah Ijen signifiant « cratère vert » en indonésien.

Le lac est estimé être à 2200 mètres de hauteur, ce qui vous donne peut être une idée de la grimpette qu’on a fait 🙂 Il est étendu sur 1 km de longueur et 600 mètres de large avec une profondeur de 200 mètres, changeant suivant les saisons sèches ou humides.

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DSC02667 l’équipe de choc au petit matin au point culminant du volcan 🙂

Et voilà un peu la vue qu’on avait en commençant notre descente vers 6/8h du matin:

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un lac toujours d’un bleu aussi magnifique avec au loin la vue sur les autres volcan de Java. Faut savoir qu’il y a encore 8 volcans actifs sur l’île de Java dont celui de Kawah Ijen. Les deux plus connus sur lesquels on peut grimper jusqu’au sommet sont celui de Bromo (accessible en 4×4) et Kawah Ijen (accessible à pied par contre, ce qui sélectionne pas mal de gens)

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Une fois le jour levé, on découvrit des paysages digne d’une autre planète : des espèces de crevasses dans la roche en haut du sommet résultant des dernières coulées de lave. (photo de gauche) et une forêt verdoyante remplie principalement de fougères avec ce qui nous a bien étonné lors des premiers cris des poules se baladant en liberté. Un son typique retentissait et on se regardait genre non attends on est en haut d’un volcan, c’est pas une poule que j’ai entendu ! Mais si, y’a bien des poules sur Kawah ijen

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Et même si certains d’entre eux avaient commencé quand on montait (il était aux alentours de 4h du mat pour vous resituer), pour prendre de l’avance et profiter de la fraîcheur matinale, nous croissions désormais lors de notre descente beaucoup plus de porteurs. Le tourisme ayant beaucoup augmenté ces dernières années, on paye désormais une taxe photo à notre guide dans notre prix global (on nous ne le dit pas). Les porteurs nous demanderont, certains assez souvent d’ailleurs de les payer si on prenait des photos d’eux.

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Petite explication sur le souffre : A l’état gazeux au départ, il est liquéfié par condensation à 444° et canalisé par la suite sur une dizaine demètres (à l’aide de canalisations posé par l’homme). On obtiendra suite à ce passage dans les canalisations un liquide orange vif qui finira par devenir jaune en se solidifiant. Les porteurs sont soumis à des conditions extrêmement rudes et dangereuses car tant que ce souffre n’est pas en l’état solide, il peut exploser à tout moment. De plus les vapeurs de souffre très toxiques à cette dose leur brûlent les poumons réduisant ainsi leur durée de vie.

Le lac du volcan Kawah Ijen est LE lac le plus acide du monde mais il est aussi continuellement en ébullition. Sa température oscille entre 20 et 40° en fonction de l’activité du volcan et de la pluie. Si sa couleur devient blanche, cela signifie un que l’eau bouillonne et qu’il y a danger pour les porteurs de souffre.

Un autre danger est également présent et s’est reproduit à 3 fois dans le passé (1976,1982 et 1989) : la formation de bulles de gaz sur le lac :  en se crevant, cette bulle asphyxie juste toutes les personnes présent au fond du cratère. Un danger donc permanent pour ces travailleurs de l’extrême en plus du transport du souffre jusqu’au pied du volcan, qui se fait doucement afin d’éviter tout accident pouvant les forcer à arrêter de travailler quelques jours.

Très belle vidéo sur les conditions des porteurs de souffre en bas du cratère : http://vimeo.com/28890455

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On estime à environ 400 personnes travaillant en alternance dans le cratère. Ces porteurs de souffre considéré comme les hommes les plus forts de Java sont payés au poids du souffre qu’ils ramènent en bas du volcan : ils remplissent chacun leurs deux paniers fixés aux étrémités d’une perche en bambou, qui pèse en moyenne entre 70 et 80 kilos. Certains hommes (aucune femme ne fait ce boulot) quittent leur travail pour venir travailler sur Kawah Ijen, plus rentable (au détriment de leur santé) leur permettant ainsi d’envoyer leurs enfants à l’école ou d’acheter des parcelles de rizières.

A mi chemin entre le fond du cratère où ils ramassent le souffre, ils s’arrêtent pour peser leurs paniers avant de finir par l’apporter à l’usine se trouvant au pied du volcan, là où nous touristes commençons notre ascension. Cette pesée à mi-chemin est là pour éviter le marché noir. Les porteurs reçoivent un reçu signé qu’il présentera en bas  et où une deuxième pesée aura lieu.

Les porteurs sont bien payé pour la région (un trajet leur rapporte une moyenne de 4 dollars, ce qui fait aux alentours de 28/50 dollars en fin de mois) mais comparé au salaire d’un fonctionnaire à Jakarta, ils sont payé 2 à 3 fois moins….

Le souffre est ensuite utilisé pour le blanchiment du sucre, la fabrication d’allumettes et de poudres d’explosifs mais est aussi donné à certains animaux à faible dose comme suppléments nutritionnels (par exemple pour les chevaux de courses)

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Certains fabriquent également des petites miniatures à destination des touristes

Le fait que la concession minière appartienne à des Chinois et qu’ils veulent construire une route jusqu’au cratère laisse à penser quant au futur des porteurs de souffres…

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On finira notre journée sur Java par manger dans un petit Warung très traditionnel grâce à notre guide 🙂 et ce après avoir longé les plantations de café se trouvant au pied du volcan.

15 Commentaires

  1. Catherine

    Impressionnant !

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  2. hahahaha tu m’as TUééé avec le « blue fire » avec un accent un peu « terroir » hahaha j’imagine trop!! ça m’a fait pensé à le « serial killer » de la Cité de la Peur http://www.youtube.com/watch?v=OzceerVqM60
    Purée dommage que tu n’as pas pu filmer (ou p-e que si?) l’ambiance de FOU du « ferry local » avec tous les regards bizarres dirigés sur vous et le karaoké indonésien à fond ! hahaha mes pauvres chéries, je suis contente au moins que l’on vous ait laissée bien tranquilles à l’arrivée!
    Et PUREE je vous admire de dingue, déjà partir de manière inopinée au milieu de la nuit SANS tenue chaude pour affronter le froid des sommets… You’re going plaaaaaces guuurls! (tiens ils disent ça les Australiens « you’re going places »? pour dire « vous cartonnez »??)
    Wow!! Voir le lever du soleil sur JAVA… Rien que d’écrire ça, j’ai des GOOSEBUMPS :p! ça a l’air troooop bôôôôôôôô!!!!
    haha tu sais que si tu n’avais pas écrit 1km de longueur, au début j’ai cru que le lac était tout petit sur la première photo mais en fait ce « critère vert » a l’air d’être un endroit incroyable!!

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    • ha non on a peu éviter de sortir nos signes de « richesses » sur le ferry, si tu vois ce que je veux dire 🙂 déjà qu’on était 2 blondes…
      ouai dit la tenue on avait un peu merder sur ce côté là !
      par contre euh non on dit pas ça ici « you’re going places » c’est les américains qui disent ça ?

      ps: génial la vidéo 🙂 c’est un peu comme ça les communications entres frenchies ici 🙂

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  3. HUIT volcans actifs sur l’île de Java??? WOW! Les Javanais (on les appelle bien comme ça?) ont-ils eu des problème avec ça récemment? (le guide vous a-t-il raconté les dernières évolutions de ces volcans? Je suppose que les gens doivent pas être si tranquilles à l’idée qu’il y a HUIT potentielles bombes à retardement sur leur territoire, no?)
    HARDCOOORE ces bulles de gaz qui peuvent péter et asphyxier tout le monde Oo’ Ils ont vraiment courageux ces porteurs!
    hahaha tu m’as acheté une miniature de souffre en forme de lapin?? :p ?? (ou celle en forme de crabe, je kiffe! =D) je devrais essayer ça en complément alimentaire ! ^^ …
    Mais diiis, tu nous dis pas ce que tu as mangé dans le warung traditionnel! Teu teu! n’oublie jamais ta pote le goret ;P

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  4. Bonjour, la planète serait-elle un village? Nous nous sommes croisés un certain 22 mai sur les pentes de ce fabuleux volcan. Ce porteur http://mearm.free.fr/index.php?gall=voyage&dir=indo&picture=94 que nous avons croisé peu avant d’arriver sur le bord du cratère, vous l’avez pris en photo à la pesée.
    Vos photos du levé soleil sont extraordinaires.
    Nous étions bien moins matinaux que vous, départ à 4h00 seulement pour arriver sur le bord du cratère vers 7h00!… le soleil était déjà bien lumineux. Par contre nous avons fait la descente dans le cratère. Un moment extraordinaire.
    NB: La veille nous avons fait du snorkelling sur l’ile de Mejangan

    Michel

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    • oh quelle drôle de coïncidence ça alors ! Je me souviens pas de vous exactement mais je me souviens d’avoir croisé de nombreux francophones sur notre descente ainsi qu’un couple une fois en haut et un autre une fois en bas, que nous avons ensuite recroisé sur Pemuteran.
      Vos photos sont encore plus magnifiques, un vrai travail de pro 🙂 j’espère pouvoir un jour arriver à en prendre d’aussi belles ! Merci de les partager via votre blog de voyages.
      Après coup je me dis qu’on aurait pu faire cette descente jusqu’au fond du cratère pour voir de plus près le travail de ces porteurs de souffres.

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      • En regardant en détail vos photos, j’y ai retrouvé quelques porteurs. En les recoupant avec les miennes, je pense que nous nous sommes croisés alors que vous entamiez la descente.
        La descente dans le cratère restera un des moments les plus forts de tous les voyages que j’ai pu faire. Malgré les conditions hallucinantes de travail, les porteurs restent souriants même dans la montée et le contact relativement facile.
        Après coup et après avoir retrouvé quelques informations sur l’activité du volcan je me dis que nous étions un peu fou de descendre car le volcan est plutôt actif depuis unan ou deux et a été fermé plusieurs fois, même aux porteurs…
        Merci pour les compliments sur les photos. Je reste néanmoins ébloui par vos levés de soleil.
        Bonne continuation
        Michel

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  5. picodot

    bonjour je pars en indonésie avec ma soeur dici 10 jours , deux blondes également , j’ai adoré la lecture de votre voyage cependant une question demeure , vers qui devons nous nous tourner pour organisé la même expédition de nuit sur le volcan a la lave bleue ? je ne trouve aucun liens en ligne qui explique ou ce diriger et a qui s’adresser ! cela m’aideait bcp de récupérer les infos de l’un d’entre vous , merci d’avance Joy

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    • Bonjour, merci beaucoup 🙂 j’espère que j’aurais pu vous aider dans l’organisation de votre voyage 🙂

      alors pour Kawah Ijen: tu as deux solutions :
      -soit tu pars de l’île de Java et en général tu le combines souvent avec Bromo (beaucoup plus touristique, vu qu’on peut aller au sommet en 4×4) mais sache que tous les touristes qui ont fait les deux ont été plus impressionnés par Kawah Ijen que par Bromo, donc à toi de voir, si tu veux vraiment faire les deux…
      -soit tu pars de Bali, plus exactement de la ville de Pemuteran, qui se trouve étant le point de départ pour se rendre sur Java. C’est en fait le village le plus proche du village de pêcheurs Pura Pulaki où c’est un peu le bronze, où il fait sale et grisonnant (je vous conseille si vous êtes sur Bali de prendre un hôtel à Pemuteran).

      Pour se rendre sur Kawah Ijen, soit tu le fais solo mais c’est un peu compliqué parce que si tu pars de Pemuteran, tu dois trouver un moyen pour aller Pura Pulaki (mais y’a des bus locaux), ensuite tu dois prendre le ferry, ensuite une fois sur Java, nous avions pris le 4×4 directement qui nous avait mené jusqu’au pied du volcan… bien sûr ça te reviendra moins cher mais à vous de voir. (je suis plus trop sûre si tu peux monter sans guide ou si c’était obligatoire)
      Sinon tu passes par un guide, et d’ailleurs c’est ce que tout le monde fait puis ça te permet d’aider les locaux de la même manière.

      Pemuteran est très touristique, et tout marche à « l’indonésienne », c’est-à-dire par relation. Il te suffit de marchander à l’hôtel où tu descendras ton prix pour ta chambre et de lui demander s’il connait quelqu’un qui puisse vous amener au Kawah Ijen et de remarchander encore… (pour infos, en mai 2012, nous avions payé entre 60€ et 70€, désolé impossible de retrouver le prix en roupies indonésiennes mais oui nous avions aussi regarder à droite et à gauche sur internet avant et c’est bien le prix en moyenne)

      Ce qui est pratique aussi, c’est qu’en passant par un hôtel (sachant que ceux du côté plage sont très cher, allez plutôt du côté gauche de la rue, où vous verrez que les prix sont bien moins exorbitants), vous pourrez laisser vos sacs dans votre plage et avoir un lieu où vous reposer une fois revenues de votre expédition 🙂

      N’hésitez pas à vous arrêter au Tirta Sari, restaurant (il fait aussi hôtel mais nous n’avons pas testé l’hôtel), qui vaut vraiment le déplacement : musique de fond locale très reposante, décor sublime (tu manges sous des espèces de tentes), serveuses en sarung colorés, plats vraiment bon. J’avais même réussi à demander de copier la musique sur mon ordi 🙂 Si vous y aller : passez le bonjour à Antari Ghen, une des serveuses. Elle se souviendra peut être encore de nous : Elodie et Tess 🙂

      Bon voyage à vous deux 🙂

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    • Milles excuses, il me semblait vous avoir deja repondu. Lorsque vous arrivez à Pemuteran, essayez de negocier directement avec l’hotel dans lequel vous sejournez. Les hotels côté plage sont bien evidemment plus chers que ceux de l’autre côté de la route. La moyenne se situe entre 70 et 90€. Nous avions demandé directement en arrivant à notre hôtel (arrivant vers 17h il me semble) et etions parties le soir même vers 23h. Pensez à vous couvrir, il fait froid là-haut en pleine nuit 🙂 et faites une halte à mon resto favori dont vous trouverez l’adresse dans mon article sur Pemuteran : il vaut le deplacement 🙂 bon voyage à vous deux et désolé de cette réponse tardive.

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  6. Beau récit de voyage mais pour info le bromo n est pas qu accessible en 4×4 😉 à pied c est possible avec un peu d organisation.

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    • C’est vrai mais il me semble que la grande majorité le font en 4×4 vu qu’il y a les pistes qui le facilite. Toutes les personnes que nous avions rencontrées et qui faisaient les deux nous disaient bromo en 4×4 et Kawah Ijen à pied
      Avez vous fait bromo à pied ? 🙂

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